Les principaux adeptes du podcast natif sont surtout urbains. Ce sont des jeunes - les 15-34 ans constituent près des 2/3 de l’auditoire - même si le format se démocratise et progresse auprès de toutes les catégories d’âges. Pour choisir leurs podcasts natifs, 63% des auditeurs choisissent la thématique (par centre d’intérêt), 21% font confiance au bouche-à-oreille, 19% passent par les réseaux sociaux, 17% effectuent un recherche personnelle, et enfin 16% font confiance à la recommandation de la plateforme utilisée.
Selon la plus récente étude, Infinite Dial, environ 80 millions d'Américains (28% de la population américaine de 12 ans et plus) ont désormais des auditeurs de podcasts hebdomadaires, soit une augmentation de 17% par rapport à 2020.
Retour en France, pour vous donner un ordre d’idée, en février dernier, le podcast "Culture générale " du réseau Choses à savoir a été le podcast le plus écouté selon le classement mensuel de l'ACPM. Avec 1 338 épisodes, "Culture générale" a généré 1 291 204 téléchargements, loin devant ses concurrents. Dans le classement par marque le réseau Choses à savoir a dépassé les 3 millions de téléchargements depuis la France.
Encore une fois, il faut le répéter le marché du podcast est un marché émergent en France qui ne demande qu’à être structuré. Il faut laisser le temps au temps : le marché du podcast va continuer à prendre ses marques, probablement à monter encore en puissance durant les prochains mois et les prochaines années.
Comme pour l’Audio Digital, en règle générale, il se confrontera aux mêmes lenteurs, aux mêmes freins et aux mêmes problématiques que les autres médias. Désormais, et on le répète encore, l’auditeur est de plus en plus sollicité. Il le sera de plus en plus. Seules quelques productions pourront émergées sur un marché qui promet d’être très morcelé, très concurrentiel et où les places dans le top 10 gagneront difficilement.
Dans l’immédiat, le podcast peut remercier la radio. Car ce sont bien les émissions en podcast qui sont les plus sollicitées. C’est également bien la radio qui produit plusieurs mastodontes de podcasts natifs (il faut aller le vérifier dans les catalogues de France Culture et de France Inter pour s’en apercevoir). C’est bien grâce à la radio que le podcast est de plus en plus connu du grand public. Je ne parle pas ici de la presse quotidienne qui s’essaye au podcast. Ce n’est pas son métier. Ce n’est pas son ADN. Même si elle fait connaitre le podcast au grand public, elle n’en a pas autant sous le pied que la radio ou que les studios dédiés à ce genre de production.
Enfin, je dirai que, oui, le marché du podcast pourrait encore gagner en notoriété auprès de Français. À condition que celui-ci soit porté et incarné par des personnalités (j’entends par là des célébrités), des personnalités populaires qui de fait accélèreraient, en produisant des podcasts, sa prise en main par les Français.
Attention tout de même le podcast c’est presque de la radio. On y trouve souvent ce que l’on entend pas à la radio. Le podcast permet de s’éloigner des codes de la radio (en s’inspirant d’ailleurs des codes de jadis portés par la radio notamment dans les années 80). C’est extrêmement intéressant comme différence avec la radio ou, plus largement avec les autres médias. Cette typicité, elle rime selon moi avec liberté. Davantage de liberté, et je pense que les Français y seront sensibles.
Selon la plus récente étude, Infinite Dial, environ 80 millions d'Américains (28% de la population américaine de 12 ans et plus) ont désormais des auditeurs de podcasts hebdomadaires, soit une augmentation de 17% par rapport à 2020.
Retour en France, pour vous donner un ordre d’idée, en février dernier, le podcast "Culture générale " du réseau Choses à savoir a été le podcast le plus écouté selon le classement mensuel de l'ACPM. Avec 1 338 épisodes, "Culture générale" a généré 1 291 204 téléchargements, loin devant ses concurrents. Dans le classement par marque le réseau Choses à savoir a dépassé les 3 millions de téléchargements depuis la France.
Encore une fois, il faut le répéter le marché du podcast est un marché émergent en France qui ne demande qu’à être structuré. Il faut laisser le temps au temps : le marché du podcast va continuer à prendre ses marques, probablement à monter encore en puissance durant les prochains mois et les prochaines années.
Comme pour l’Audio Digital, en règle générale, il se confrontera aux mêmes lenteurs, aux mêmes freins et aux mêmes problématiques que les autres médias. Désormais, et on le répète encore, l’auditeur est de plus en plus sollicité. Il le sera de plus en plus. Seules quelques productions pourront émergées sur un marché qui promet d’être très morcelé, très concurrentiel et où les places dans le top 10 gagneront difficilement.
Dans l’immédiat, le podcast peut remercier la radio. Car ce sont bien les émissions en podcast qui sont les plus sollicitées. C’est également bien la radio qui produit plusieurs mastodontes de podcasts natifs (il faut aller le vérifier dans les catalogues de France Culture et de France Inter pour s’en apercevoir). C’est bien grâce à la radio que le podcast est de plus en plus connu du grand public. Je ne parle pas ici de la presse quotidienne qui s’essaye au podcast. Ce n’est pas son métier. Ce n’est pas son ADN. Même si elle fait connaitre le podcast au grand public, elle n’en a pas autant sous le pied que la radio ou que les studios dédiés à ce genre de production.
Enfin, je dirai que, oui, le marché du podcast pourrait encore gagner en notoriété auprès de Français. À condition que celui-ci soit porté et incarné par des personnalités (j’entends par là des célébrités), des personnalités populaires qui de fait accélèreraient, en produisant des podcasts, sa prise en main par les Français.
Attention tout de même le podcast c’est presque de la radio. On y trouve souvent ce que l’on entend pas à la radio. Le podcast permet de s’éloigner des codes de la radio (en s’inspirant d’ailleurs des codes de jadis portés par la radio notamment dans les années 80). C’est extrêmement intéressant comme différence avec la radio ou, plus largement avec les autres médias. Cette typicité, elle rime selon moi avec liberté. Davantage de liberté, et je pense que les Français y seront sensibles.