Mais alternatif à quoi d’abord ? À la presse ? À la télévision ? Au web ? À la radio ? C’est curieux parce qu’aujourd’hui les radios traditionnelles proposent des podcasts. La télévision traditionnelle transforme certaines émissions en podcasts. La PQR traditionnelle produit désormais du podcast. Si tout le monde se met à faire du podcast, alors le podcast n’est plus alternatif. Ce n’est pas si simple… Mais, oui, le podcast est alternatif mais pas pour les raisons que l’on croit.
Tellement alternatif que le podcast fonctionne sans règles précises… À la grande différence des autres médias qui, eux, sont soumis à des codes et à des règles : la durée par exemple. Dans le secteur du podcast, il y a encore beaucoup de liberté. Un peu comme celle qui caractérisait les radios libres au début des années 80. Ici, on fait un peu ce que l’on veut. Souvent avec des bouts de Scotch. Par exemple, la durée n’est pas un frein à la création. Elle peut fortement varier en fonction des épisodes, des invités, des sujets, des saisons… L’autre liberté qui fait du podcast un média alternatif, c’est le choix des sujets. Les thèmes qui peuvent y être traités sont parfois à des années-lumière de ceux abordés dans les médias, on va dire, classiques. Et puis, le podcast est alternatif parce qu’il ne s’agit pas d’être obligatoirement chroniqueur, journaliste ou animateur pour se lancer dans l’aventure contrairement, encore une fois, aux médias dits classiques qui exigent souvent une formation avec une façon de faire ou de dire.
Un OVNI dans le paysage
Tout cela imbriqué l’un dans l’autre, fait du podcast, une sorte d’OVNI dans le paysage médiatique. Et, c’est probablement, une des raisons de son succès. C’est ainsi que la voisine du cousin de la femme du boulanger peut, sans aucune formation mais avec un relatif engouement, se lancer dans le podcast. Forcément, ce qu’elle va produire va certainement détonner. Et c’est souvent cela qui provoque le succès d’un podcast. Il devient alternatif à partir du moment où il ne copie pas et où il ne s’inspire pas de ce que font les grands médias. Si vous faites la même chose, on sort de l’ambition du podcast qui se démarque par ces différences.
Le podcast est-il un moyen de lutte ?
Certainement, c’est un outil supplémentaire pour celles et ceux qui défendent une cause ou en combattent une autre de se faire entendre. Se faire entendre notamment du jeune public. Pour résume,r très schématiquement, faire du podcast n’exige pas obligatoirement d’avoir une solide formation. Un peu de temps et surtout de l’engagement suffisent.
On peut ainsi imaginer des habitants d’un pays en guerre utiliser ce média alternatif pour transmettre des informations. Et puis, le podcast exige peu de moyens techniques. Ainsi, il est possible avec son Smartphone de produire un son assez rapidement et quel que soit l’endroit où se trouve le podcasteur.
À coup sûr, dans un futur proche, le podcast deviendra aussi un outil pour faciliter l’éducation.
Enfin, la survie du podcast ne dépend que de l’outil qui permet sa réception : le téléphone. C’est certainement par ici, demain, que passera le gros des podcasts. Il dépend aussi et surtout de sa capacité à demeurer un média alternatif, pour rester différent…
Tellement alternatif que le podcast fonctionne sans règles précises… À la grande différence des autres médias qui, eux, sont soumis à des codes et à des règles : la durée par exemple. Dans le secteur du podcast, il y a encore beaucoup de liberté. Un peu comme celle qui caractérisait les radios libres au début des années 80. Ici, on fait un peu ce que l’on veut. Souvent avec des bouts de Scotch. Par exemple, la durée n’est pas un frein à la création. Elle peut fortement varier en fonction des épisodes, des invités, des sujets, des saisons… L’autre liberté qui fait du podcast un média alternatif, c’est le choix des sujets. Les thèmes qui peuvent y être traités sont parfois à des années-lumière de ceux abordés dans les médias, on va dire, classiques. Et puis, le podcast est alternatif parce qu’il ne s’agit pas d’être obligatoirement chroniqueur, journaliste ou animateur pour se lancer dans l’aventure contrairement, encore une fois, aux médias dits classiques qui exigent souvent une formation avec une façon de faire ou de dire.
Un OVNI dans le paysage
Tout cela imbriqué l’un dans l’autre, fait du podcast, une sorte d’OVNI dans le paysage médiatique. Et, c’est probablement, une des raisons de son succès. C’est ainsi que la voisine du cousin de la femme du boulanger peut, sans aucune formation mais avec un relatif engouement, se lancer dans le podcast. Forcément, ce qu’elle va produire va certainement détonner. Et c’est souvent cela qui provoque le succès d’un podcast. Il devient alternatif à partir du moment où il ne copie pas et où il ne s’inspire pas de ce que font les grands médias. Si vous faites la même chose, on sort de l’ambition du podcast qui se démarque par ces différences.
Le podcast est-il un moyen de lutte ?
Certainement, c’est un outil supplémentaire pour celles et ceux qui défendent une cause ou en combattent une autre de se faire entendre. Se faire entendre notamment du jeune public. Pour résume,r très schématiquement, faire du podcast n’exige pas obligatoirement d’avoir une solide formation. Un peu de temps et surtout de l’engagement suffisent.
On peut ainsi imaginer des habitants d’un pays en guerre utiliser ce média alternatif pour transmettre des informations. Et puis, le podcast exige peu de moyens techniques. Ainsi, il est possible avec son Smartphone de produire un son assez rapidement et quel que soit l’endroit où se trouve le podcasteur.
À coup sûr, dans un futur proche, le podcast deviendra aussi un outil pour faciliter l’éducation.
Enfin, la survie du podcast ne dépend que de l’outil qui permet sa réception : le téléphone. C’est certainement par ici, demain, que passera le gros des podcasts. Il dépend aussi et surtout de sa capacité à demeurer un média alternatif, pour rester différent…