Je voudrais vous parler d’une série qui a été entièrement enregistrée en mobilité. Pas la vraie-fausse mobilité. La vraie mobilité : celle qui vous impose de trouver des solutions, sous la pluie ou sous le soleil et loin du confort d’un bureau chauffé ou d’un studio éclairé. Celle qui vous impose de trouver absolument, et tous les jours, de l’énergie pour alimenter votre enregistreur, pour faire tourner votre logiciel de montage, accéder à une connexion pour envoyer vos sons sur une plateforme. Ça, c’est de la vraie mobilité. Qui fait ça ? Personne ou presque. Mais, il y a un exemple qui m’a marqué ces derniers mois, celui d’Hervé Pauchon.
Pauchon s'est rendu célèbre grâce à sa chronique intitulée Un temps de Pauchon sur France Inter, entre 2007 et 2019.
Le journaliste avait déjà une certaine expérience de la mobilité parce qu’il a passé ces 12 ans sur France Inter à sortir des studios pour interroger celles et ceux qu’il croisait au hasard de ces rencontres. Pauchon, c’est donc pas un perdreau de l’année.
Alors, il a recommencé du 21 mars 2022 au 25 mai 2022 et a donné naissance à un podcast qui a connu un très grand succès. Podcast intitulé De Saint-Jacques à Compostelle. Pauchon a marché 1 840 km pendant 66 jours. Il a réalisé plus de 20 heures de podcast en mobilité qui ont comptabilisé plus de 600 000 écoutes et qui a attiré, ce podcast, 25 000 auditeurs quotidiennement.
Un vrai succès donc, entièrement et exclusivement réalisé en mobilité. Si vous voulez vous inspirer d’une stratégie qui a fonctionné, c’est vers celle-ci qu’il faut aller.
Le 21 septembre dernier, Pauchon a dépassé le million d'écoutes. Pour fêter ça, il propose une nouvelle balade tous les mercredi matin durant laquelle il demande aux gens qu’il croise : "Qu'est-ce qui vous rend heureux aujourd'hui ?". Pauchon prévoit de repartir en vadrouille avec son enregistreur pour une grande aventure au printemps 2023.
Je vous pose un billet sur la table que Pauchon n’a pas tout misé sur l’aspect technique de son podcast. Pourtant, il a sorti près de 70 épisodes jusqu’à Compostelle. Je peux même vous dire que l’aspect technique était très secondaire dans sa démarche. Ses seules problématiques quotidiennes à résoudre, étaient de rencontrer des gens intéressants, de trouver des angles originaux, des choses intéressantes à raconter et, probablement de trouver de l’énergie pour enregistrer, monter et diffuser. Tout le reste, c’est de la littérature. Parce que vous ne pourrez jamais retrouver en extérieur les mêmes conditions que celles qui vous guident instinctivement dans votre bureau ou dans votre studio.
Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l’auditeur se fout comme de l’An Quarante de la façon dont vous enregistrez votre podcast. Ses seules exigences se comptent sur les doigts d’une main : 1/ un confort d’écoute (un son de qualité), 2/ un sujet intéressant (pas ennuyeux à écouter) et 3/ une promesse (celle que demain ce sera encore mieux qu’aujourd’hui).
Le podcast de Pauchon a réuni (en mobilité) ses trois conditions. Alors que nombreux sont les podcasts enregistrés en studio chauffé qui ne parviennent même pas à aligner ces 3 priorités.
Dans son sac, Pauchon avait un enregistreur, un PC portable et un smartphone. Mais, ce ne sont pas ces trois outils qui ont permis de péter le score. Ces outils ont été seulement des facilitateurs. Dans un environnement extérieur, Pauchon a su préserver ce qui fait l’ADN d’une production à succès : un confort d’écoute, un sujet intéressant et une promesse tenue jusqu'au dernier épisode. Ces trois choses mises les unes dans les autres ont généré plus d’un million d’écoutes.
Pauchon s'est rendu célèbre grâce à sa chronique intitulée Un temps de Pauchon sur France Inter, entre 2007 et 2019.
Le journaliste avait déjà une certaine expérience de la mobilité parce qu’il a passé ces 12 ans sur France Inter à sortir des studios pour interroger celles et ceux qu’il croisait au hasard de ces rencontres. Pauchon, c’est donc pas un perdreau de l’année.
Alors, il a recommencé du 21 mars 2022 au 25 mai 2022 et a donné naissance à un podcast qui a connu un très grand succès. Podcast intitulé De Saint-Jacques à Compostelle. Pauchon a marché 1 840 km pendant 66 jours. Il a réalisé plus de 20 heures de podcast en mobilité qui ont comptabilisé plus de 600 000 écoutes et qui a attiré, ce podcast, 25 000 auditeurs quotidiennement.
Un vrai succès donc, entièrement et exclusivement réalisé en mobilité. Si vous voulez vous inspirer d’une stratégie qui a fonctionné, c’est vers celle-ci qu’il faut aller.
Le 21 septembre dernier, Pauchon a dépassé le million d'écoutes. Pour fêter ça, il propose une nouvelle balade tous les mercredi matin durant laquelle il demande aux gens qu’il croise : "Qu'est-ce qui vous rend heureux aujourd'hui ?". Pauchon prévoit de repartir en vadrouille avec son enregistreur pour une grande aventure au printemps 2023.
Je vous pose un billet sur la table que Pauchon n’a pas tout misé sur l’aspect technique de son podcast. Pourtant, il a sorti près de 70 épisodes jusqu’à Compostelle. Je peux même vous dire que l’aspect technique était très secondaire dans sa démarche. Ses seules problématiques quotidiennes à résoudre, étaient de rencontrer des gens intéressants, de trouver des angles originaux, des choses intéressantes à raconter et, probablement de trouver de l’énergie pour enregistrer, monter et diffuser. Tout le reste, c’est de la littérature. Parce que vous ne pourrez jamais retrouver en extérieur les mêmes conditions que celles qui vous guident instinctivement dans votre bureau ou dans votre studio.
Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que l’auditeur se fout comme de l’An Quarante de la façon dont vous enregistrez votre podcast. Ses seules exigences se comptent sur les doigts d’une main : 1/ un confort d’écoute (un son de qualité), 2/ un sujet intéressant (pas ennuyeux à écouter) et 3/ une promesse (celle que demain ce sera encore mieux qu’aujourd’hui).
Le podcast de Pauchon a réuni (en mobilité) ses trois conditions. Alors que nombreux sont les podcasts enregistrés en studio chauffé qui ne parviennent même pas à aligner ces 3 priorités.
Dans son sac, Pauchon avait un enregistreur, un PC portable et un smartphone. Mais, ce ne sont pas ces trois outils qui ont permis de péter le score. Ces outils ont été seulement des facilitateurs. Dans un environnement extérieur, Pauchon a su préserver ce qui fait l’ADN d’une production à succès : un confort d’écoute, un sujet intéressant et une promesse tenue jusqu'au dernier épisode. Ces trois choses mises les unes dans les autres ont généré plus d’un million d’écoutes.