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LLPR – Quel est le montant moyen du FSER pour une radio locale ?
EB – C’est un peu compliqué parce que le montant moyen se divise en deux. Vous avez la subvention d’exploitation pour toutes les radios, c’est-à-dire environ 500 à peu près et ce montant moyen de la subvention d’exploitation reste autour de 30 000 euros avec un maximum autour de 40 000 et un minimum d’environ 3 000 ou 4 000 euros pour les radios en cours de création. Et il y a une deuxième enveloppe qui est celle de la subvention sélective pour laquelle nous nous battons régulièrement pour la voir s’améliorer. Vous avez la moitié des radios qui touchent la subvention sélective et l’autre moitié qui ne peut pas ou qui ne désire pas y prétendre. En moyenne, pour celles qui peuvent y prétendre, elle se monte entre 20 000 et 30 000 euros.
Donc, vous rajoutez cette moyenne à la première moyenne de la subvention d’exploitation et vous avez, grosso modo, une subvention publique pour la moitié des radios à peu près à un niveau de 60 à 70 000 euros. Et pour les autres, elles restent sur le socle de la subvention d’exploitation avec une moyenne, je dis bien c’est une moyenne, de 30 000 euros. Et à cela s’ajoute, une subvention tous les 5 ans, qui est celle pour le matériel, qui est de l’ordre de 18 000 euros.
EB – C’est un peu compliqué parce que le montant moyen se divise en deux. Vous avez la subvention d’exploitation pour toutes les radios, c’est-à-dire environ 500 à peu près et ce montant moyen de la subvention d’exploitation reste autour de 30 000 euros avec un maximum autour de 40 000 et un minimum d’environ 3 000 ou 4 000 euros pour les radios en cours de création. Et il y a une deuxième enveloppe qui est celle de la subvention sélective pour laquelle nous nous battons régulièrement pour la voir s’améliorer. Vous avez la moitié des radios qui touchent la subvention sélective et l’autre moitié qui ne peut pas ou qui ne désire pas y prétendre. En moyenne, pour celles qui peuvent y prétendre, elle se monte entre 20 000 et 30 000 euros.
Donc, vous rajoutez cette moyenne à la première moyenne de la subvention d’exploitation et vous avez, grosso modo, une subvention publique pour la moitié des radios à peu près à un niveau de 60 à 70 000 euros. Et pour les autres, elles restent sur le socle de la subvention d’exploitation avec une moyenne, je dis bien c’est une moyenne, de 30 000 euros. Et à cela s’ajoute, une subvention tous les 5 ans, qui est celle pour le matériel, qui est de l’ordre de 18 000 euros.
LLPR – Le FSER, à l’avenir, doit-il être musclé pour accompagner la transition des radios locales notamment vers le numérique, en particulier, vers le DAB+ ?
EB - Oui. Cela fait longtemps qu’on le demande. On demande à intégrer cet élément dans la subvention sélective. Les radios qui font l’effort du passage au DAB+ doivent, bien entendu, avoir un coup de booster en termes de subventions publiques. Cela me semble évident. Le ministre de la Culture vient de déclarer que Radio France passe au numérique. On s’en félicite. Mais il est évident que le service public part gagnant puisqu’il part sur une convention d’objectifs et de moyens adaptée. Et bien nous, nous demandons l’adaptation du Fonds de Soutien à cette double diffusion puisque pour les radios qui y passent, elles vont donc avoir pour un moment donné, une double diffusion. Il faut une enveloppe supplémentaire que nous chiffrons entre 10 000 et 20 000 euros par an, en moyenne.
EB - Oui. Cela fait longtemps qu’on le demande. On demande à intégrer cet élément dans la subvention sélective. Les radios qui font l’effort du passage au DAB+ doivent, bien entendu, avoir un coup de booster en termes de subventions publiques. Cela me semble évident. Le ministre de la Culture vient de déclarer que Radio France passe au numérique. On s’en félicite. Mais il est évident que le service public part gagnant puisqu’il part sur une convention d’objectifs et de moyens adaptée. Et bien nous, nous demandons l’adaptation du Fonds de Soutien à cette double diffusion puisque pour les radios qui y passent, elles vont donc avoir pour un moment donné, une double diffusion. Il faut une enveloppe supplémentaire que nous chiffrons entre 10 000 et 20 000 euros par an, en moyenne.
LLPR – Date limite de renvoi du dossier FSER le 15 avril. Est-ce que, comme chaque année, des radios oublient d’envoyer leur dossier à la DGMIC, entraînant ainsi, de facto, le non versement de cette subvention qui est pourtant impérative pour leur avenir ?
EB - Ma réponse est oui. Il y a des radios, très peu, qui en effet oublient ou dont les fournisseurs, comme par exemple les experts comptables, puisque vous savez que ce dossier est soumis à des règles et à des normes extrêmement strictes, oublient ou ne peuvent pas pour des raisons matérielles, envoyer ou rassembler des pièces. Évidemment sur 550 entreprises, c’est-à-dire de petites associations qui postulent, vous en avez toujours qui sont soumises à des accidents, on va dire. Alors, on peut s’en amuser en disant quand même c’est fondamental pour ces radios, elles tirent une partie significative de cette subvention publique. C’est un peu leur jeter la pierre rapidement parce que des accidents on en a sans arrêt mais pour une partie marginale sur ces 550 associations. Notre organisation professionnelle, les organisations professionnelles, se battent toujours pour essayer de rattraper le coup dans la mesure où les choses ne sont pas trop graves.
EB - Ma réponse est oui. Il y a des radios, très peu, qui en effet oublient ou dont les fournisseurs, comme par exemple les experts comptables, puisque vous savez que ce dossier est soumis à des règles et à des normes extrêmement strictes, oublient ou ne peuvent pas pour des raisons matérielles, envoyer ou rassembler des pièces. Évidemment sur 550 entreprises, c’est-à-dire de petites associations qui postulent, vous en avez toujours qui sont soumises à des accidents, on va dire. Alors, on peut s’en amuser en disant quand même c’est fondamental pour ces radios, elles tirent une partie significative de cette subvention publique. C’est un peu leur jeter la pierre rapidement parce que des accidents on en a sans arrêt mais pour une partie marginale sur ces 550 associations. Notre organisation professionnelle, les organisations professionnelles, se battent toujours pour essayer de rattraper le coup dans la mesure où les choses ne sont pas trop graves.