FPP demande à ses auditeurs de venir la soutenir le 15 décembre prochain en participant à une soirée initialement prévue pour fêter le 25e anniversaire et qui prendra désormais le chemin de "la résistance aux mesures antisociales en cour" précise la radio qui évoque une censure galopante : "Depuis de nombreuses années, l’État, à travers le CSA et le FASDIL se désengage du soutien qu’il apportait aux radios associatives de secteur A. Le cycle de libertés des ondes obtenu après de nombreuses années de lutte en 1981 est aujourd’hui étouffé économiquement par la réduction des subventions institutionnelles devant garantir l’indépendance des radios libres. Avec la récente suppression des Emplois aidés c’est aujourd’hui notre mort qui à court-terme vient d’être programmée par le gouvernement, car toute l’économie et l’emploi de ce secteur dépendait du maintien de ce statut. La suppression des Emplois aidés est le dernier coup de couteau dans le dos que nous porte le gouvernement. Ce que réalise ce gouvernement avec une telle mesure c’est la censure définitive de l’expression radiophonique libre sur la bande FM".
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La soirée débutera à 19h par un forum débat sur la situation de "la presse libre" puis se poursuivra par un concert à 20h30 avec Cheikh Sidi Bemol Solo, L’Inconsolable, Little Big Bang, Nosfell, Manu, Rocé, Razafindrakoto… "Chaque changement de plateau sera ponctué par une intervention des secteurs en luttes notamment les comités contre les violence policières ainsi que ceux qui luttent pour un accueil décent des réfugiées".
Et Fréquence Paris Plurielle de conclure : "de la violence économique signifiée par la perte de son emploi faiblement payé de surcroît (500€) à l’humiliation, il n’y a qu’un pas que Macron n’hésite pas à franchir en insultant les emplois aidés en les traitant de feignant. Et bien, l’heure est à la résistance et c’est notre survie qui est en jeu à court-terme".
Et Fréquence Paris Plurielle de conclure : "de la violence économique signifiée par la perte de son emploi faiblement payé de surcroît (500€) à l’humiliation, il n’y a qu’un pas que Macron n’hésite pas à franchir en insultant les emplois aidés en les traitant de feignant. Et bien, l’heure est à la résistance et c’est notre survie qui est en jeu à court-terme".