Mathieu Gallet a expliqué que cette demande de Radio France est motivée par le fait que "France Bleu Picardie ne couvre qu’Amiens (...) et que "par des décisions qui ne m’appartiennent pas, des fréquences de France Bleu avaient été redonnées à d’autres chaînes du groupe". Sauf que, les radios indépendantes, nombreuses à avoir candidaté sur Beauvais lors de l’appel ouvert par le CSA il y a maintenant 7 mois, ne peuvent se satisfaire de tels arguments.
De son côté, le SIRTI a rappelé que France Bleu Picardie ne couvre pas qu’Amiens mais dispose d’au moins 7 fréquences en Picardie et que l’agglomération de Beauvais est couverte au 3/5ème par l’émetteur de Grand-Couronne (76), avec une puissance de 100 Kw.
De son côté, le SIRTI a rappelé que France Bleu Picardie ne couvre pas qu’Amiens mais dispose d’au moins 7 fréquences en Picardie et que l’agglomération de Beauvais est couverte au 3/5ème par l’émetteur de Grand-Couronne (76), avec une puissance de 100 Kw.
"Les radios privées ne peuvent être tributaires des transferts de fréquences entre les différents programmes de Radio France, décidés au gré des stratégies, a fortiori lorsque cela conduit à la confiscation de l’unique fréquence disponible sur une agglomération aussi importante que Beauvais pour la Picardie. Mathieu Gallet conclut son intervention en expliquant que « c’est une décision qui appartient au Gouvernement au titre de l’article 26 de la Loi de 1986 et de la réservation prioritaire ». Pas seulement…" indique le SIRTI.
Le Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes rappelle que, par un avis rendu le 25 janvier 2011, le Conseil d’Etat a proposé une nouvelle lecture des modalités de mise en oeuvre du droit d’accès prioritaire à la ressource radioélectrique, au travers de laquelle "le CSA se voit conférer un réel pouvoir d’appréciation".
Ainsi, le SIRTI invite le gouvernement à la plus grande sagesse dans la décision qu’il prendra et le CSA à faire usage de toutes les possibilités qui lui sont offertes par la haute juridiction
Le Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes rappelle que, par un avis rendu le 25 janvier 2011, le Conseil d’Etat a proposé une nouvelle lecture des modalités de mise en oeuvre du droit d’accès prioritaire à la ressource radioélectrique, au travers de laquelle "le CSA se voit conférer un réel pouvoir d’appréciation".
Ainsi, le SIRTI invite le gouvernement à la plus grande sagesse dans la décision qu’il prendra et le CSA à faire usage de toutes les possibilités qui lui sont offertes par la haute juridiction