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Malgré une belle audience des radios, en hausse sur l’ensemble de la France et au niveau régional à 86 600 auditeurs en moyenne par jour, cette étude révèle une année difficile pour les radios de la FRAP, à l’image de l’ensemble du monde associatif. La perte des emplois aidés et la baisse du FSER en 2017 ont un impact direct sur l’emploi et l’activité des radios. Ainsi, 7 radios de la FRAP ont moins de salariés que l’année précédente. Ce sont les postes en CDD qui n’ont majoritairement pas été renouvelés. Souvent dédiés aux activités annexes, mais aussi au journalisme (premier poste touché), les radios ont réalisé moins d’actions que les années précédentes.
Les radios ont su malgré tout mobiliser leurs réseaux en enregistrant une hausse du bénévolat, des cotisations et des dons (sur les 21 radios de la FRAP, 13 ont reçu des dons en 2017).
Les radios ont su malgré tout mobiliser leurs réseaux en enregistrant une hausse du bénévolat, des cotisations et des dons (sur les 21 radios de la FRAP, 13 ont reçu des dons en 2017).
Les radios de la FRAP fédèrent 1 517 bénévoles pour 73 salariés et 17 salariés détachés (mis à disposition par une autre structure). Elles emploie,t également 30 volontaires en service civique. À l'antenne, les radios alternent entre trois types de programmes : des missions d'informations (36%), des émissions musicales (19%) et une playlist qui représente 45% . 18 des 21 radios de la FRAP développent des activités complémentaires : 13 radios réalisent des plateaux radios, 12 radios font de l'éducation aux médias, 11 radios organisent des événements , 8 radios assurent des formations destinées à leurs bénévoles et 4 radios proposent des formations professionnelles.
Les radios de la FRAP emploient 73 professionnels pour une moyenne de 3,5 salariés par radio, un chiffre historiquement bas (-14 salariés par rapport à 2016). 7 radios sur 21 ont réduit leur nombre de salariés en un an et 2 d’entre elles ont clôturé l’année 2017 sans salarié. Aucune radio n’a augmenté sa masse salariale. Cette tendance générale s’explique par l’arrêt brutal des emplois aidés avant la saison 2017/2018 et la baisse massive des aides au fonctionnement.
Ce sont les postes en CDD qui n’ont majoritairement pas été renouvelés. Ils représentent aujourd’hui 8% des effectifs, contre 28% des effectifs en 2016. Il y a dans l’ensemble un turnover constant dans les radios associatives qui emploient souvent des jeunes en début de carrière. La moyenne d’âge est de 38 ans et les salaires moyens sont inférieurs aux salaires du secteur privé. Les journalistes restent majoritaires dans les radios (32% des effectifs) devant les techniciens (20% des effectifs) et les postes de direction (14% des effectifs).
Ce sont les postes en CDD qui n’ont majoritairement pas été renouvelés. Ils représentent aujourd’hui 8% des effectifs, contre 28% des effectifs en 2016. Il y a dans l’ensemble un turnover constant dans les radios associatives qui emploient souvent des jeunes en début de carrière. La moyenne d’âge est de 38 ans et les salaires moyens sont inférieurs aux salaires du secteur privé. Les journalistes restent majoritaires dans les radios (32% des effectifs) devant les techniciens (20% des effectifs) et les postes de direction (14% des effectifs).
L'étude complète de la FRAP est consultable ICI.