Le SNRL, dont certaines radios sont clientes de la banque de programme publique Sophia, avait indiqué en octobre dernier que "l'engagement que semble prendre Radio France est prématuré et ne peut se faire en l’état". Ce projet n'avait en effet pas été soumis à l'avis du législateur, ni à celui du régulateur et soulève "une question politique essentielle : celle du rôle de la puissance publique dans le partenariat avec les radios locales privées, notamment associatives".
L'avenir de la banque publique de programmes Sophia, utilisée par plus d’une soixantaine de radios associatives, aura pour conséquence "d'impacter les missions de service public qui sont dévolues à Radio France ainsi que les missions d'intérêt général qui sont confiées aux radios locales".
L'avenir de la banque publique de programmes Sophia, utilisée par plus d’une soixantaine de radios associatives, aura pour conséquence "d'impacter les missions de service public qui sont dévolues à Radio France ainsi que les missions d'intérêt général qui sont confiées aux radios locales".
Le syndicat des radios associatives s'est depuis toujours prononcé en faveur de la modernisation et de la co-construction de l'offre de Sophia afin qu'elle réponde mieux aux attentes des auditeurs et aux besoins des radios clientes. Toutefois, le syndicat n'est pas convaincu par la méthode selon laquelle un acteur privé, de surcroit éditeur de programmes, peut "sans bilan, sans feuille de route, sans dispositif concerté, ni cahier des charges préalable, prendre la main sur un dispositif public principalement à destination des radios associatives".
Pour le SNRL : "il semble utile, et urgent, que le Groupe Radio France et le Ministère de la Culture et de la Communication mettent en place un groupe de travail, avec le régulateur et les organisations professionnelles concernées, afin de construire un avenir pérenne à Sophia et aux équipes qui l’animent, ainsi qu’un cadre contractuel renouvelé avec ses partenaires et clients".
Pour le SNRL : "il semble utile, et urgent, que le Groupe Radio France et le Ministère de la Culture et de la Communication mettent en place un groupe de travail, avec le régulateur et les organisations professionnelles concernées, afin de construire un avenir pérenne à Sophia et aux équipes qui l’animent, ainsi qu’un cadre contractuel renouvelé avec ses partenaires et clients".