Sur les quotas de chansons francophones à la radio, "le rapport Bordes s'inscrit en parfaite contradiction avec l'esprit constructif dont a fait preuve le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel fin 2013" explique le SIRTI (Syndicat Interprofessionnel des Radios et des Télévisions Indépendantes). "Dans le digital, les radios sont en concurrence notamment avec des services soutenus par l'industrie musicale qui n'ont aucune obligation en matière d'exposition des chansons francophones. Le rapport Bordes propose de transformer un peu davantage les quotas de chansons francophones en usine à gaz, introduisant un système de "malus" en vertu duquel les diffusions de certaines chansons francophones ne seraient plus comptabilisées comme telles. Le rapport Bordes, plus prosaïquement, propose de relever les droits d'auteurs et les droits voisins alors qu'ils ont pourtant déjà été fortement revalorisés au cours de la période 2008-2011" analyse le SIRTI.
Un rapport dconnecté de la réalité
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"Le rapport Bordes apparaît déconnecté de la réalité économique et concurrentielle, et des mutations qui affectent le rôle prescripteur du média radio en matière musicale. Sait-il que le public a le choix, et qu'il écoute dans le digital la musique de son choix ?" ajoute le SIRTI.
Conséquence : les 150 radios locales, régionales et thématiques indépendantes n'accepteront pas une nouvelle augmentation de ces droits d'auteurs et droits voisins : "L'édition musicale ne peut à la fois exiger de contrôler les programmations, et confisquer les résultats économiques de radios dont les programmes ne se limitent pas à la musique".
Conséquence : les 150 radios locales, régionales et thématiques indépendantes n'accepteront pas une nouvelle augmentation de ces droits d'auteurs et droits voisins : "L'édition musicale ne peut à la fois exiger de contrôler les programmations, et confisquer les résultats économiques de radios dont les programmes ne se limitent pas à la musique".