LLPR - Votre première expression publique devant les radios s’est faite à l’assemblée générale du SIRTI. Quel premier bilan tirez-vous depuis votre arrivée ?
Roch-Olivier Maistre - J’ai pris mes fonctions il y a à peine deux mois. Il fallait prendre en main les dossiers et installer le nouveau collège. Il y a de nombreux dossiers en cours au CSA, j’ai reçu beaucoup d’acteurs de la radio également, notamment le président du SIRTI. Cette assemblée générale était donc une bonne occasion de s’exprimer sur ce média qui est très important pour nous puisqu’on ouvre une période très importante avec la radio numérique terrestre. L’un des plus gros dossiers que j’ai eu à traiter dès mon arrivée.
Roch-Olivier Maistre - J’ai pris mes fonctions il y a à peine deux mois. Il fallait prendre en main les dossiers et installer le nouveau collège. Il y a de nombreux dossiers en cours au CSA, j’ai reçu beaucoup d’acteurs de la radio également, notamment le président du SIRTI. Cette assemblée générale était donc une bonne occasion de s’exprimer sur ce média qui est très important pour nous puisqu’on ouvre une période très importante avec la radio numérique terrestre. L’un des plus gros dossiers que j’ai eu à traiter dès mon arrivée.
LLPR - Justement, vous prenez ce dossier en cours de route…
ROM - Le DAB+, c’était la belle au bois dormant. Elle a été réveillée grâce à l'un des membres du collège : Nicolas Curien. On vient de lancer des multiplexes métropolitains dans lesquels on a réussi à entrainer l’ensemble des acteurs nationaux, y compris le service public. C’est un gage qui nous permet de regarder ce lancement avec confiance. Tous les clignotants sont au vert !
LLPR - Parmi les autres sujets qui préoccupent les radios : les quotas francophones et l’ouverture de secteurs publicitaires interdits à la télévision. Comment rassurer les acteurs ?
ROM - Les quotas sont importants, nous sommes tous attachés à la préservation de la chanson francophone. Ils ont contribué à la défense de ces productions. Néanmoins, nous sommes dans un contexte qui évolue avec des pratiques d’accès à la musique qui changent avec des plateformes de streaming audio comme Deezer ou Spotify. Il faut tenir compte de cet environnement qui bouge et voir si la loi de 1986 apporte les meilleures solutions. Le CSA va contribuer à cette réflexion. Nous allons dresser un bilan pour contribuer au débat sur la future réglementation.
Sur la publicité, le CSA veut garantir les équilibres. Certes, il faut que les choses bougent car le contexte de l’audiovisuel, dans son ensemble, change, mais en même temps, il y a des équilibres de l’écosystème qui sont très fragiles. Les radios ont une dépendance à la publicité qui est très importante. La presse écrite aussi. On peut faire bouger les règles, mais il faut le faire en connaissance de cause en faisant des études d’impact qui permettent de bien apprécier les transferts de ressources.
LLPR - Les radios associatives sont inquiètes, en matière de financement. Que pouvez-vous leur dire ?
ROM - Nous sommes très attentifs à cette catégorie de radio. Dans un monde globalisé, nous avons besoin de proximité et d’une approche locale. Les derniers mois nous l'ont montré. Les radios associatives jouent un rôle irremplaçable de contribution au lien social.
ROM - Le DAB+, c’était la belle au bois dormant. Elle a été réveillée grâce à l'un des membres du collège : Nicolas Curien. On vient de lancer des multiplexes métropolitains dans lesquels on a réussi à entrainer l’ensemble des acteurs nationaux, y compris le service public. C’est un gage qui nous permet de regarder ce lancement avec confiance. Tous les clignotants sont au vert !
LLPR - Parmi les autres sujets qui préoccupent les radios : les quotas francophones et l’ouverture de secteurs publicitaires interdits à la télévision. Comment rassurer les acteurs ?
ROM - Les quotas sont importants, nous sommes tous attachés à la préservation de la chanson francophone. Ils ont contribué à la défense de ces productions. Néanmoins, nous sommes dans un contexte qui évolue avec des pratiques d’accès à la musique qui changent avec des plateformes de streaming audio comme Deezer ou Spotify. Il faut tenir compte de cet environnement qui bouge et voir si la loi de 1986 apporte les meilleures solutions. Le CSA va contribuer à cette réflexion. Nous allons dresser un bilan pour contribuer au débat sur la future réglementation.
Sur la publicité, le CSA veut garantir les équilibres. Certes, il faut que les choses bougent car le contexte de l’audiovisuel, dans son ensemble, change, mais en même temps, il y a des équilibres de l’écosystème qui sont très fragiles. Les radios ont une dépendance à la publicité qui est très importante. La presse écrite aussi. On peut faire bouger les règles, mais il faut le faire en connaissance de cause en faisant des études d’impact qui permettent de bien apprécier les transferts de ressources.
LLPR - Les radios associatives sont inquiètes, en matière de financement. Que pouvez-vous leur dire ?
ROM - Nous sommes très attentifs à cette catégorie de radio. Dans un monde globalisé, nous avons besoin de proximité et d’une approche locale. Les derniers mois nous l'ont montré. Les radios associatives jouent un rôle irremplaçable de contribution au lien social.