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LLPR - Lors de votre intervention aux Radiodays Europe vous avez insisté sur l’intérêt du DAB+. En quoi est-ce une chance pour Radio France ?
Sibyle Veil - La radio numérique est une chance pour nos radios, celle d’être diffusées de manière anonymes, gratuites et en direct. C’est important, qu’au niveau européen, tous les pays développent cette technologie. Il faut que l’industrie automobile s’équipe, et que la plupart des équipements mobiles proposent également cette technologie. Le DAB+ permet aussi aux radios de maîtriser leur distribution.
Sibyle Veil - La radio numérique est une chance pour nos radios, celle d’être diffusées de manière anonymes, gratuites et en direct. C’est important, qu’au niveau européen, tous les pays développent cette technologie. Il faut que l’industrie automobile s’équipe, et que la plupart des équipements mobiles proposent également cette technologie. Le DAB+ permet aussi aux radios de maîtriser leur distribution.
LLPR - Radio France va sur le DAB+ avec l’ensemble de ses chaînes. L’équipement est très faible actuellement en France. Quelles initiatives allez-vous prendre pour rendre cette technologie populaire auprès du grand public ?
SV - C’est normal que l’usage soit faible, car il n’y avait pas eu de développement important avec les grands acteurs de la radio. Aujourd’hui, il y a de vraies opportunités : tous les acteurs publics et privés y vont. Ça donnera envie aux gens de s’équiper. Il y a également une législation qui oblige tous les appareils, y compris les voitures, à être dotés du DAB+, à partir de 2020. L’usage nous dira si il faut aller plus loin et comment faire évoluer le mode de diffusion. Le DAB+ est une technologie beaucoup plus moderne que la FM, avec une qualité d’écoute supérieure.
LLPR - L’un des enjeux pour les groupes de médias est d’aller chercher des jeunes. Quelle est votre stratégie pour attirer ces publics ?
SV - Il n’y a plus un lien unique avec nos auditeurs. Il y a différents modes d’écoute : en direct et à la demande. Les jeunes sont habitués à naviguer sur les réseaux sociaux où ils apprennent à nous connaître et vont ensuite sur nos chaînes en linéaire. C’est la raison pour laquelle, l’audience de Radio France augmente fortement avec l’arrivée d’auditeurs de moins de 35 ans. Les réseaux sociaux et les plateformes permettent de faire connaître nos contenus et les faire venir sur nos offres.
LLPR - Comment conserver la maîtrise de vos audiences face aux géants du web ?
SV - Il faut s’unir avec les différents éditeurs européens afin d’être en situation de dialoguer avec ces grandes plateformes. Nos nouveaux députés européens et nos représentants au niveau national doivent prendre conscience de l’importance de ces questions qui touchent à la souveraineté et à la perpétuation de notre identité culturelle. Je défends la neutralité d’internet. Internet est une promesse formidable d’ouverture, d’accès à la connaissance et à la culture. Il faut que cela perdure en laissant les univers ouverts où les éditeurs ont leur place.
SV - C’est normal que l’usage soit faible, car il n’y avait pas eu de développement important avec les grands acteurs de la radio. Aujourd’hui, il y a de vraies opportunités : tous les acteurs publics et privés y vont. Ça donnera envie aux gens de s’équiper. Il y a également une législation qui oblige tous les appareils, y compris les voitures, à être dotés du DAB+, à partir de 2020. L’usage nous dira si il faut aller plus loin et comment faire évoluer le mode de diffusion. Le DAB+ est une technologie beaucoup plus moderne que la FM, avec une qualité d’écoute supérieure.
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