En radio, on ne rigole pas avec la communication autour des chiffres d’audiences de Médiamétrie, quitte, parfois, à bousculer de vieux refrains. Après l’affaire du Fun Gate et des soupçons de manipulations des chiffres d’audience dans laquelle NRJ (et d’autres stations concurrentes) avait sorti ses griffes contre le groupe RTL, c’est désormais au tour de la station généraliste du groupe M6 (également propriétaire de Fun Radio et RTL2) de défendre sa première place bec et ongle. Elle souhaite contester devant la justice le claim historique du top horaire de NRJ "Radio number one" utilisé depuis des décennies.
Une plainte "infondée" selon NRJ
Interrogé par nos confrères de BFM Business, RTL explique que ce jingle "est de nature à entretenir la confusion sur le classement d'audience où NRJ ne peut prétendre à la place de numéro un, selon Médiamétrie". En effet, si NRJ a plusieurs fois pu prétendre à la place de ce leader sur plusieurs indicateurs de la 126 000, depuis 2016, RTL est restée sur la première place du podium sur l’ensemble des indicateurs sur la tranche 13 ans et plus (AC, PDA et durée d’écoute).
De son côté, NRJ qualifie cette plainte "de pure circonstance est totalement infondée". Pour la station de la rue Boileau, ce jingle utilisé depuis 1988 "est intimement lié à NRJ comme l’expression sonore de l’identité même de la radio. Il se confond avec cette identité et n’a donc absolument rien à voir avec un classement d’audience. C'est d'autant plus vrai que lors des premières utilisations de ce jingle, NRJ n'était pas la première radio française, sans que cela suscite une quelconque réaction de RTL".
De son côté, NRJ qualifie cette plainte "de pure circonstance est totalement infondée". Pour la station de la rue Boileau, ce jingle utilisé depuis 1988 "est intimement lié à NRJ comme l’expression sonore de l’identité même de la radio. Il se confond avec cette identité et n’a donc absolument rien à voir avec un classement d’audience. C'est d'autant plus vrai que lors des premières utilisations de ce jingle, NRJ n'était pas la première radio française, sans que cela suscite une quelconque réaction de RTL".