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Belgique : le CSA appelle à une vigilance accrue sur la séparation entre publicité et information
Selon plusieurs informations parues ce samedi dans la presse, la ministre de la Culture et de la
Communication aurait accédé à la requête du Président de Radio France d’élargir les annonceurs ouverts à la publicité sur les antennes des radios publiques. Les radios commerciales privées, écoutées chaque jour par près de 36 millions de personnes en France, s’insurgent contre cette mesure qui, si elle devait être confirmée, "porterait lourdement atteinte au marché publicitaire, dont elles tirent leurs seules ressources".
Des radios commerciales privées qui ont "consenti depuis plusieurs années des efforts de maîtrise de leurs dépenses qui n'étaient pas faciles à mettre en oeuvre".
Communication aurait accédé à la requête du Président de Radio France d’élargir les annonceurs ouverts à la publicité sur les antennes des radios publiques. Les radios commerciales privées, écoutées chaque jour par près de 36 millions de personnes en France, s’insurgent contre cette mesure qui, si elle devait être confirmée, "porterait lourdement atteinte au marché publicitaire, dont elles tirent leurs seules ressources".
Des radios commerciales privées qui ont "consenti depuis plusieurs années des efforts de maîtrise de leurs dépenses qui n'étaient pas faciles à mettre en oeuvre".
Ne pas faire les frais de l’incapacité de la tutelle
Le Rapport de la Cour des Comptes, publié la semaine dernière après de longs mois d’audit approfondi, a révélé "les multiples dérives budgétaires de ces dernières années de Radio France aux frais du contribuable" selon les radios privées. Ce rapport conclut notamment qu’il "serait regrettable que l’ouverture de la publicité constitue un moyen pour Radio France de s’épargner les efforts de productivité dans lesquelles elle doit s’engager". Alors, pour les radios privées : "la problématique de Radio France n’est pas un problème de ressources mais bien de dépenses. Ce n'est pas aux radios privées de faire les frais de l’incapacité de la tutelle à empêcher la dérive des coûts de Radio France et à ajouter aux ressources prélevées sur le contribuable, celles ôtées aux radios privées".
"Un acte totalement irresponsable"
Dans ce contexte, la décision de la ministre de la culture, si elle était confirmée, apparaîtrait comme "un acte totalement irresponsable, pris hors de toute concertation et sans mesure d’impact préalable sur le marché publicitaire". Les radios commerciales privées ont déjà dénoncé le non-respect par Radio France des règles qui s’appliquent à elle pour la diffusion de la publicité, "sans que cela n’émeuve, ni le gouvernement, ni le CSA".
Les radios privées appellent le gouvernement à la raison et lui demandent de renoncer purement et simplement à cette décision pour ne pas précipiter l'ensemble du paysage radiophonique français dans de graves difficultés en croyant résoudre celles du secteur public.
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