Les quotas de chansons francophones à la radio, instaurés il y a 20 ans, sont chaque jour "moins adaptés aux enjeux de la création musicale comme à ceux des éditeurs de radio confrontés à la déferlante des services digitaux dérégulés" indique le SIRTI (Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes).
Partant du constat que "le monde de la musique s'est transformé, la production francophone s'est effondrée en France, les majors de la musique s'en sont largement retirés, les radios sont devenues plus thématiques", le SIRTI n'oublie pas pointer du doigt internet qui entraine "une véritable et inéluctable mutation de la relation à la culture, au divertissement, à l’information et à la musique des consommateurs (...). "Le média radio entre à son tour dans les turbulences digitales avec la désaffection croissante du jeune public né avec l'internet".
Partant du constat que "le monde de la musique s'est transformé, la production francophone s'est effondrée en France, les majors de la musique s'en sont largement retirés, les radios sont devenues plus thématiques", le SIRTI n'oublie pas pointer du doigt internet qui entraine "une véritable et inéluctable mutation de la relation à la culture, au divertissement, à l’information et à la musique des consommateurs (...). "Le média radio entre à son tour dans les turbulences digitales avec la désaffection croissante du jeune public né avec l'internet".
Les messages "alarmistes" des Musicales
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Presse et radio : des médias de confiance face aux défis du numérique
Le SIRTI s’associe aux orientations posées par le CSA : "offrir des alternatives aux quotas uniformes et arithmétiques. Ainsi, seraient valorisés par convention l'engagement des radios indépendantes, au service de la diversité musicale, de thématiques rares et originales, des artistes français vivants, des artistes régionaux, de la scène, des festivals populaires, etc. Elles doivent permettre aux industries musicales et radiophoniques de négocier ensemble leur indispensable virage numérique".
Pour que ces propositions du CSA deviennent réalité législative, "encore faut-il éviter l'affrontement habituel de positions caricaturales, entre l'industrie musicale d'une part et les radios nationales appartenant aux groupes nationaux concentrés d'autre part". A ce titre, le SIRTI se démarque nettement de la campagne lancée par les réseaux musicaux, "qui diffusent des messages alarmistes pour faire avancer leurs attaques contre le principe même de la régulation – dans le domaine des quotas comme plus généralement".
Pour que ces propositions du CSA deviennent réalité législative, "encore faut-il éviter l'affrontement habituel de positions caricaturales, entre l'industrie musicale d'une part et les radios nationales appartenant aux groupes nationaux concentrés d'autre part". A ce titre, le SIRTI se démarque nettement de la campagne lancée par les réseaux musicaux, "qui diffusent des messages alarmistes pour faire avancer leurs attaques contre le principe même de la régulation – dans le domaine des quotas comme plus généralement".