De 2000 à 2016, les recettes publicitaires des médias historiques avaient déjà diminué de 27%. Durant cette même période, la télévision a été épargnée par cette baisse, ses recettes publicitaires ayant, à l’inverse, progressé de 5% (Source IREP). Au 1er semestre 2017, cette tendance s’est accélérée. Selon l’IREP, les recettes publicitaires des médias historiques ont chuté de 3,8% par rapport au 1er semestre 2016. Pour les médias historiques autres que la télévision, cette baisse atteint 6,2%. Ce matin, plusieurs organisations (SIRTI, FNPS, FPPR, SPQN...) rappellent donc que la précédente "ouverture progressive de la publicité télévisée aux secteurs de la distribution et du cinéma entre 2003 et 2007 a provoqué un transfert massif des investissements publicitaires au profit de la TV et au détriment des autres médias".
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"Tout nouvel assouplissement au seul bénéfice de la télévision aurait immanquablement des conséquences identiques. Dans la conjoncture extrêmement tendue que nous traversons, il menacerait la santé, voire la survie, de nos médias et des emplois associés, ainsi que leur contribution évidente au pluralisme de l’information et à la richesse du paysage médiatique et culturel dans notre pays".
Dans un communiqué commun, 8 organisations rappellent qu'elles sont "fermement opposés aux modifications envisagées du régime juridique de la publicité télévisée, dont nous pensons qu’elles ne répondent pas aux objectifs poursuivis de rééquilibrage des recettes entre médias historiques et grands acteurs numériques, mais surtout risquent d’accroître le différentiel de compétitivité entre catégories d’éditeurs".
Dans un communiqué commun, 8 organisations rappellent qu'elles sont "fermement opposés aux modifications envisagées du régime juridique de la publicité télévisée, dont nous pensons qu’elles ne répondent pas aux objectifs poursuivis de rééquilibrage des recettes entre médias historiques et grands acteurs numériques, mais surtout risquent d’accroître le différentiel de compétitivité entre catégories d’éditeurs".