On voit d’abord que, tout comme pour YouTube qui permet la diffusion de programmes vidéo non linéaires sans passer par un décideur qui indique si le programme doit être diffusé ou pas, le téléchargement de programmes laisse le choix aux auditeurs qui décident eux-mêmes ce qui est intéressant... ou pas. C’est un risque pour les radios ou les télévisions, mais il faut aussi que le programme soit très fort pour qu’il génère une forte audience. Le podcast est un mode d’écoute qui restera complémentaire au média radio traditionnel. Il n’est d'ailleurs pas prêt de le remplacer.
Les radios françaises misent sur le streaming
Ce qui est encore plus intéressant se situe à fin de l’article de Slate : "à l'inverse des Etats-Unis, beaucoup de stations françaises estiment pour l'instant que, plutôt que dans le podcast, l’avenir de la radio se situe dans le Streaming en ligne. Marie-Dominique Cheuvreux, directrice des études de Radio France, l'explique au Parisien: "avec la 4G, le streaming va se développer, (...) les podcasts sont toujours dans une tendance de progression, mais moins rapide actuellement que l'écoute en streaming différé".
Donc, une fois de plus, en France, on se distingue des autres pays. Les radios françaises misent sur le streaming. Elles sont les seules à s’opposer à la Radio Numérique Terrestre alors que dans les autres pays, tous les opérateurs ont compris que c’était justement la seule manière de protéger le média radio du streaming avec ses centaines de milliers des webradios et les services comme Dezzer ou Spotify.
Donc, une fois de plus, en France, on se distingue des autres pays. Les radios françaises misent sur le streaming. Elles sont les seules à s’opposer à la Radio Numérique Terrestre alors que dans les autres pays, tous les opérateurs ont compris que c’était justement la seule manière de protéger le média radio du streaming avec ses centaines de milliers des webradios et les services comme Dezzer ou Spotify.
KO la radio ?
Le streaming est intéressant en tant que mode de diffusion complémentaire en direct. Et, il pourrait bien mettre KO la radio s’il se généralise. La radio justement pourrait devenir soit un simple flux musical, soit elle sera obligée de se transformer… en télévision, ce que permet le principe de la radio filmée ou "radio visuelle".
Les radios françaises misent sur le streaming, misent sur la 4G ou la 5G. Avantages pour elles : elles gardent le contrôle du programme. Elles s’alignent ainsi sur la position des chaines de télévision. Rappelez-vous, avant, quand on enregistrait un programme avec sa VHS, on pouvait le regarder, gratuitement, 10 ans plus tard.
Aujourd’hui, c’est impossible. D’une part, les programmes ont un code anti-copie qui bloque les enregistrements numériques. D’autre part, le streaming gratuit est disponible seulement une quinzaine de jours. Ensuite, il faut payer pour le retrouver.
Les radios françaises misent sur le streaming, misent sur la 4G ou la 5G. Avantages pour elles : elles gardent le contrôle du programme. Elles s’alignent ainsi sur la position des chaines de télévision. Rappelez-vous, avant, quand on enregistrait un programme avec sa VHS, on pouvait le regarder, gratuitement, 10 ans plus tard.
Aujourd’hui, c’est impossible. D’une part, les programmes ont un code anti-copie qui bloque les enregistrements numériques. D’autre part, le streaming gratuit est disponible seulement une quinzaine de jours. Ensuite, il faut payer pour le retrouver.
Pourquoi enlever la pub dans les podcasts ?
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Comme le dit l’article de Slate, les radios françaises ont du mal à vendre la publicité sur les podcasts. Mais, déjà, pourquoi enlever les publicités diffusées dans le programme ? Il est vrai que les auditeurs apprécient, mais quel est l’intérêt pour les diffuseurs ? Il suffirait que les études d’audience prennent réellement en compte l’audience différée pour que l’on puisse la commercialiser. D’autant plus qu’il existe des procédés qui "forcent" à écouter une publicité si on veut écouter un programme. En plus, un auditeur de podcast est généralement plus attentif au programme qu’il écoute. C’est un plus pour l’annonceur.
Oui, mais quand vous dites cela aux responsables des radios, ils vous répondent que ce n’est pas possible, car on a pris l’habitude de couper les pubs et les utilisateurs n’accepteraient pas un nouveau changement de pratique. Faux évidemment... Car si il on impose le système, ils n’auront pas le choix et devront "s’y faire".
Aie ! On imagine déjà la réaction de nos lecteurs qui ne vont pas apprécier que l’on puisse imposer un retour à la publicité dans les programmes podcastés, mais, une fois de plus, c’est la seule manière de sauver le média radio qui doit trouver de nouveaux modes de financement. Rien n’est gratuit à long terme. Surtout lorsque l'on veut faire de la qualité.
L'article de Slate ICI
Oui, mais quand vous dites cela aux responsables des radios, ils vous répondent que ce n’est pas possible, car on a pris l’habitude de couper les pubs et les utilisateurs n’accepteraient pas un nouveau changement de pratique. Faux évidemment... Car si il on impose le système, ils n’auront pas le choix et devront "s’y faire".
Aie ! On imagine déjà la réaction de nos lecteurs qui ne vont pas apprécier que l’on puisse imposer un retour à la publicité dans les programmes podcastés, mais, une fois de plus, c’est la seule manière de sauver le média radio qui doit trouver de nouveaux modes de financement. Rien n’est gratuit à long terme. Surtout lorsque l'on veut faire de la qualité.
L'article de Slate ICI