Philippe Gault, président du Sirti (Syndicat Interprofessionnel des Radios et des Télévisions Indépendantes) © Yves Bottalico
LLP - Que vous inspirent les conclusions du CSA ?
PG - Le rapport final est une avancée décisive car le CSA annonce le déploiement de la RNT dans une série de zones, dès 2015 et sans conditions telles que des modifications législatives ou règlementaires. Le CSA va faire son travail qui consiste à organiser des appels aux candidatures et attribuer des fréquences disponibles à des éditeurs de radio. J'ai dit que pour un lancement réussi de la RNT, il suffisait que chacun fasse son travail et c'est ce qu'annonce le CSA pour son compte. Si le rapport a permis de forger une conviction au sein du CSA et au-delà en faveur de la RNT, alors il était finalement nécessaire.
PG - Le rapport final est une avancée décisive car le CSA annonce le déploiement de la RNT dans une série de zones, dès 2015 et sans conditions telles que des modifications législatives ou règlementaires. Le CSA va faire son travail qui consiste à organiser des appels aux candidatures et attribuer des fréquences disponibles à des éditeurs de radio. J'ai dit que pour un lancement réussi de la RNT, il suffisait que chacun fasse son travail et c'est ce qu'annonce le CSA pour son compte. Si le rapport a permis de forger une conviction au sein du CSA et au-delà en faveur de la RNT, alors il était finalement nécessaire.
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LLP - Que pensez-vous des choix de privilégier trois catégories de zones dans le cadre des futurs appels ?
PG - Le Sirti propose un déploiement dans l'ensemble des régions en 3 à 5 ans ce qui suppose un rythme cadencé d'appels. Il faut commencer par une seconde étape forte : Lyon, Nantes pour pérenniser les expérimentations, Strasbourg, Lille et d'autres zones frontalières, plus les zones où les ressources FM sont rares. Ces zones s'appellent pour nous Bordeaux, Toulouse, Clermont-Ferrand, Montpellier, Rennes, Le Havre,... Ces appels seront locaux ce qui permet de s'appuyer sur les réalités de terrain et de donner toute leur place aux éditeurs des programmes de proximité.
PG - Le Sirti propose un déploiement dans l'ensemble des régions en 3 à 5 ans ce qui suppose un rythme cadencé d'appels. Il faut commencer par une seconde étape forte : Lyon, Nantes pour pérenniser les expérimentations, Strasbourg, Lille et d'autres zones frontalières, plus les zones où les ressources FM sont rares. Ces zones s'appellent pour nous Bordeaux, Toulouse, Clermont-Ferrand, Montpellier, Rennes, Le Havre,... Ces appels seront locaux ce qui permet de s'appuyer sur les réalités de terrain et de donner toute leur place aux éditeurs des programmes de proximité.
LLP - Peut-on affirmer, aujourd’hui, que la RNT est officiellement devenue une réalité en France ?
PG - Oui. Le CSA ne met ni conditionnel ni futur. Maintenant, il a intégré la RNT dans les modes de diffusion de la radio. Le CSA a une ambition pour la RNT et il s'oblige par ce rapport. Nous ne doutons pas que des appels seront lancés dès les prochains mois. Ces appels vont donner un signal pour tous : les éditeurs, les industriels, les distributeurs et les auditeurs pour lesquels nous travaillons en définitive.
PG - Oui. Le CSA ne met ni conditionnel ni futur. Maintenant, il a intégré la RNT dans les modes de diffusion de la radio. Le CSA a une ambition pour la RNT et il s'oblige par ce rapport. Nous ne doutons pas que des appels seront lancés dès les prochains mois. Ces appels vont donner un signal pour tous : les éditeurs, les industriels, les distributeurs et les auditeurs pour lesquels nous travaillons en définitive.