Le Conseil supérieur de l’audiovisuel a donc rendu public ce matin une nouvelle liste officielle de 7 candidats à la présidence de Radio France. Il y a quelques jours, le CSA avait seulement dévoilé le nombre de 12 personnes qui avaient déposé leur candidature. Sur les 12 dossiers, seuls 6 ont donc été jugés recevables (exit donc la candidature farfelue de l’humoriste Stéphane Guillon). La surprise vient de la candidature de Philippe Gault, actuel président du SIRTI. Ardent défenseur de la radio, et en particulier des radios indépendantes, Philippe Gault est âgé de 57 ans.
Un choix personnel
Joint ce matin par téléphone, Philippe Gault a d’abord évoqué "un choix personnel" pour expliquer pourquoi il avait choisi de déposer sa candidature. "Je comprends que cela puisse surprendre. Cela fait plus de 20 que je suis à la proue du SIRTI. Mais, mon intérêt pour la radio est beaucoup plus vaste que cela".
Celui qui se qualifie comme "un enfant de la radio" indique également être un auditeur "de la radio publique depuis très longtemps. Je me suis dit qu’un profil comme le mien, purement professionnel, un candidat issu du terrain, de l’aventure des radios libres, des PME pouvait avoir un sens".
Celui qui se qualifie comme "un enfant de la radio" indique également être un auditeur "de la radio publique depuis très longtemps. Je me suis dit qu’un profil comme le mien, purement professionnel, un candidat issu du terrain, de l’aventure des radios libres, des PME pouvait avoir un sens".
Audition le 25 février
"C’est aussi un défi personnel que d’envisager un mandat comme celui-ci. J’ai envie de réussir les chantiers engagés à Radio France et notamment pour les personnels. Radio France peut affronter les défis de demain et notamment celui du digital" a expliqué Philippe Gault qui était jusqu’à présent resté très discret sur cette candidature a contrario d’autres candidats qui avaient savamment entretenu un buzz plus ou moins... relatif.
Philippe Gault admet aussi que si le CSA a décidé de retenir sa candidature, cela veut dire que la présidence n‘est pas seulement réservée à une élite de hauts fonctionnaires et que cela honore indirectement ceux qui développent les PME.
En cas d’élection ? "Franchement, le SIRTI peut continuer à fonctionner. Un syndicat ne s’arrête pas quand son président est candidat à un autre poste". Son audition est annoncée pour le 25 février. La décision du CSA sera connue le 7 mars.
Philippe Gault admet aussi que si le CSA a décidé de retenir sa candidature, cela veut dire que la présidence n‘est pas seulement réservée à une élite de hauts fonctionnaires et que cela honore indirectement ceux qui développent les PME.
En cas d’élection ? "Franchement, le SIRTI peut continuer à fonctionner. Un syndicat ne s’arrête pas quand son président est candidat à un autre poste". Son audition est annoncée pour le 25 février. La décision du CSA sera connue le 7 mars.
Des auditions non ouvertes au public
Réuni en collège plénier et à huis clos, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a donc établi la liste des candidats qu’il a décidé d’auditionner dans le cadre de la nomination à la présidence de Radio France. Seront auditionnés par ordre du tirage au sort, le mardi 25 février : Martin Ajdari, Mathieu Gallet, Anne Durupty, Anne Brucy, Philippe Gault et Jean-Luc Hees. Ces auditions consisteront en trente minutes maximum d’exposé introductif du candidat et en quarante-cinq minutes de discussion avec le Conseil.
Elles ne seront pas ouvertes au public. Le Conseil se prononcera à la majorité des membres qui le composent, et à bulletins secrets, sur la nomination de la présidente ou du président de Radio France au plus tard le vendredi 7 mars.
Elles ne seront pas ouvertes au public. Le Conseil se prononcera à la majorité des membres qui le composent, et à bulletins secrets, sur la nomination de la présidente ou du président de Radio France au plus tard le vendredi 7 mars.