Patrice Gélinet a bien l'intention de boucler le dossier de la RNT avant son départ du CSA... © Serge Surpin
Patrice Gélinet a d'abord mis en avant les relations qu'il entretient au CSA avec le dossier lié à la Radio Numérique Terrestre : "je m’occupe de la RNT depuis janvier 2013. Nous avons autorisé 107 opérateurs sur 19 multiplexes. Cinq n’ont pas démarré car ils n’ont pas pu désigner unanimement un opérateur de diffusion, comme le prévoit la loi. Un autre à Nice n’a pas non plus démarré par manque de financement".
Rappel : en janvier 2015, le Collège adoptait un rapport sur la place de la RNT en France dans lequel il évoquait les appels locaux sur toute la France.
Ensuite, une consultation avait été lancée en juin 2015 avec priorité donnée aux zones frontalières comme à Strasbourg ou à Lille. "Nous voulons aussi transformer les expérimentations en cours à Lyon et Nantes. Les opérateurs, syndicats et fabricants ont envoyé 115 contributions ; la synthèse a été rendue publique le 10 novembre dernier" a également rappelé Patrice Gélinet.
Prochaine étape ? Rendez-vous à la fin de cette année. Le CSA publiera un calendrier :"nous envisageons un lancement aux environs de l'année 2016. Je ne peux pas donner de délais précis sinon dire que je milite pour un lancement pour des appels au début de l'année 2016 mais c’est au Conseil de décider. Que décideront mes collègues ? Je n’en sais rien. Je voudrai que l’on entende la RNT au-delà de Paris, de Marseille et de Nice et cela avant mon départ du CSA. ll faut que le CSA ait la même audace que celle de Dominique Baudis sur le dossier de la TNT".
Rappel : en janvier 2015, le Collège adoptait un rapport sur la place de la RNT en France dans lequel il évoquait les appels locaux sur toute la France.
Ensuite, une consultation avait été lancée en juin 2015 avec priorité donnée aux zones frontalières comme à Strasbourg ou à Lille. "Nous voulons aussi transformer les expérimentations en cours à Lyon et Nantes. Les opérateurs, syndicats et fabricants ont envoyé 115 contributions ; la synthèse a été rendue publique le 10 novembre dernier" a également rappelé Patrice Gélinet.
Prochaine étape ? Rendez-vous à la fin de cette année. Le CSA publiera un calendrier :"nous envisageons un lancement aux environs de l'année 2016. Je ne peux pas donner de délais précis sinon dire que je milite pour un lancement pour des appels au début de l'année 2016 mais c’est au Conseil de décider. Que décideront mes collègues ? Je n’en sais rien. Je voudrai que l’on entende la RNT au-delà de Paris, de Marseille et de Nice et cela avant mon départ du CSA. ll faut que le CSA ait la même audace que celle de Dominique Baudis sur le dossier de la TNT".
Un Conseil toujours déterminé
Le Conseil resterait donc apparemment déterminé à continuer le déploiement de la RNT. Et cela, malgré les hésitations de certains et les retards dans le traitement des dossiers : "Nous avons eu différentes affaires à régler : la vente avortée de Numéro 23 à NextRadioTV, la vente de NextRadioTV à Altice, la demande de passage en clair sur la TNT pour Paris Première, LCI et Planète+, la campagne régionale et les événements dramatiques en cours. Ces démarches ont ralenti le rythme de travail sur la RNT mais nous restons déterminés à poursuivre ces efforts, malgré les résistances de certains dont le Bureau de la Radio mais aussi de Radio France, ce n’est pas forcement de son fait mais plutôt de la tutelle. Radio France est restée prudente durant cette dernière consultation mais, rappelons-nous les déclarations de Mathieu Gallet, qui a récemment affirmé que Radio France serait prête à aller sur la RNT pour déployer Mouv’ et FIP".
Ardent défenseur de la RNT
Pour que la RNT réussisse, il faudrait également que les radios Généralistes se l'approprient pour en assurer son succès. Le hic, on l'aura compris, c'est qu'elles ne veulent pas y aller.... "Ce n'est pas grave. Leur position évolue. Leurs arguments sur le coût ne tiennent plus car la RNT est bien moins cher que la FM, sans parler de l’AM. Autre argument qui ne tient pas : il y aurait trop de radios en France. Non ! Nous avons un paysage singulier en France mais pas trop de radios. Il y a beaucoup de radios associatives qui ont un rôle et des missions. Il ne s’agit pas seulement de créer de nouvelles radios mais aussi de déployer les radios existantes. Le Bureau de la Radio est sensible à ces arguments. S’il y avait trop de radios ajoutées par la RNT, qu’en est-il d’internet ou l’on trouve toutes les radios du monde ? Si elles veulent contrer la concurrence autant aller sur la RNT, pas Internet. Nous sommes sensibles sur le fait que les radios associatives soient à la pointe de ce combat même s’il peut y avoir des divergences entre les différents groupements" a fait remarquer Patrice Gélinet.
Une dernière chose qui n'aura pas échappé aux dirigeants des radios associatives réunis à Rennes à l'occasion de ce congrès du SNRL. Pour Patrice Gélinet : "il n’y a pas de grandes radios mais des radios avec plus d’audience. L’ensemble des radios associatives est aussi fort qu’une grande radio". Voilà qui aura été apprécié.
Une dernière chose qui n'aura pas échappé aux dirigeants des radios associatives réunis à Rennes à l'occasion de ce congrès du SNRL. Pour Patrice Gélinet : "il n’y a pas de grandes radios mais des radios avec plus d’audience. L’ensemble des radios associatives est aussi fort qu’une grande radio". Voilà qui aura été apprécié.