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Bruno Delport n’est pas un homme malheureux. Sa « radio d’offre » comme il aime à la définir, réalise « une très bonne vague, autour du point. Tantôt nous y sommes, tantôt nous n’y sommes pas ».
Nova est un peu le serpent de mer de la 126.000. On la voit, on ne la voit plus. Mais contrairement au monstre du Loch Ness, on la voit bien plus souvent qu’elle ne disparaît. C’est même une des belles histoires de radio des années 2010 : avec un programme qui prend un malin plaisir à jouer l’originalité, la « curiosité joyeuse », la contre-programmation, à jouer ce que les autres ne jouent pas, à dire ce que les autres ne disent pas, Bruno Delport et son équipe font un magnifique pied-de-nez à la radio « formatée-hit-top 40 » dont on pensait qu’il était impossible de sortir, pour peu que l’on veuille faire de l’audience en masse. Et de fait, elle apparait de plus en plus souvent dans la famille des radios d’audience nationale, versus les radios d’audience... expérimentale.
« Nous réussissons régulièrement à franchir la barre des 530.000 auditeurs/jour avec peu de fréquences, contrairement à nos concurrents. C’est pour moi la confirmation que notre programmation musicale ne s’essouffle pas, que nos animateurs sont toujours pertinents… »
Une autre radio pour les auditeurs… et pour les annonceurs !
Parmi les vrais motifs de satisfaction du directeur, la commercialisation. On se souvient que Nova a quitté les Indés Radios l’an dernier pour se commercialiser elle-même. Décidait donc de quitter une confortable rente de situation pour prendre de vrais risques dans un climat difficile. Eh bien ça marche. « Nos annonceurs nous suivent parce que nous avons un studio de création intégré, Nova Spots, qui fonctionne sur les mêmes valeurs que la radio. » Créativité, imagination, impertience...
A ses annonceurs, Radio Nova propose de plus en plus de solutions sur-mesure, hors écran, qui donnent à la fois de belles expositions à leurs marques, et qui enrichissent au passage les programmes de la radio. « C’est ce qu’on appelle le Brand Content, très à la mode en ce moment, et qui chez nous fonctionne très bien. C’est notamment l’exemple de notre opération avec Ray Ban : les concurrents (nos auditeurs) doivent nous écrire leur rêve… Nous allons sélectionner le meilleur et l’offrir à celui qui l’aura imaginé, avec Ray Ban ».
Bruno Delport se réjouit aussi d’une opération similaire organisée il y a peu avec Hermès, pour leur nouveau parfum. « Nous voulons pouvoir offrir autre-chose aux annonceurs, comme nous voulons offrir autre-chose aux auditeurs. » L’agence Nova Spots est plutôt bien cotée : c’est notamment elle qui a « commis » la pub Sarenza.com. « Mais aussi la campagne Grand Frais, qui n’est pas diffusée chez nous, mais partout ailleurs… »
De la créativité, de l’enthousiasme, un peu d’audace : de l’audience. C’est en tout cas ce que pense très fort Bruno Delport qui se définit comme « un amoureux absolu de ce média ».
Jean-Charles Verhaeghe, MYConseils.fr pour LLPR
Nova est un peu le serpent de mer de la 126.000. On la voit, on ne la voit plus. Mais contrairement au monstre du Loch Ness, on la voit bien plus souvent qu’elle ne disparaît. C’est même une des belles histoires de radio des années 2010 : avec un programme qui prend un malin plaisir à jouer l’originalité, la « curiosité joyeuse », la contre-programmation, à jouer ce que les autres ne jouent pas, à dire ce que les autres ne disent pas, Bruno Delport et son équipe font un magnifique pied-de-nez à la radio « formatée-hit-top 40 » dont on pensait qu’il était impossible de sortir, pour peu que l’on veuille faire de l’audience en masse. Et de fait, elle apparait de plus en plus souvent dans la famille des radios d’audience nationale, versus les radios d’audience... expérimentale.
« Nous réussissons régulièrement à franchir la barre des 530.000 auditeurs/jour avec peu de fréquences, contrairement à nos concurrents. C’est pour moi la confirmation que notre programmation musicale ne s’essouffle pas, que nos animateurs sont toujours pertinents… »
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