La nouvelle méthode de calcul du plafond de concentration en radio n'en fini pas de susciter de belles passes d'armes entre le SIRTI et le BLR. Dans un communiqué de presse, le SIRTI indique que "Le Bureau de la Radio perd ses nerfs". Le SIRTI enfonce le clou en soulignant que "les craintes exposées depuis le mois de décembre par les radios indépendantes se confirment : la nouvelle méthode de calcul des populations couvertes adoptée par le CSA, le 11 décembre, a des effets qui n’étaient pas attendus sur le plafond de concentration en radio. Le risque est donc bien réel de voir un nouvel épisode de concentration s’engager".
"Un monde où la concentration est très forte"
Vous aimerez aussi
-
Belgique : le CSA appelle à une vigilance accrue sur la séparation entre publicité et information
-
Un appel à contributions pour repenser la radio FM dans le Grand Est
-
La publicité audio comme outil de mémorisation puissante
-
Martin Ajdari, un successeur désigné pour l’Arcom
-
Une calculette carbone certifiée pour les publicités radio et audio
Ce nouvel épisode intervient après que le Président du CSA ait été interrogé par David Assouline lors de son audition par la Commission de la Culture du Sénat sur ce nouveau mode de calcul, ce 29 avril. Dans son intervention, le Sénateur a notamment insisté sur le fait que le Sénat est très attaché aux radios indépendantes "dans un monde où la concentration est très forte et ne laisse que peu de place aux radios indépendantes".
Dans sa réponse le Président du CSA reconnaît que si le "mode de calcul adopté le 11 décembre 2013 n'a pas ni pour objet, ni pour volonté, de baisser les exigences en matière de concentration, il y a un effet mécanique de ces méthodes (…) qui n'était pas attendu puisque même l'Agence Nationale des Fréquences nous avait dit "ça équivaudra au contraire à augmenter ce plafond"".
Dans sa réponse le Président du CSA reconnaît que si le "mode de calcul adopté le 11 décembre 2013 n'a pas ni pour objet, ni pour volonté, de baisser les exigences en matière de concentration, il y a un effet mécanique de ces méthodes (…) qui n'était pas attendu puisque même l'Agence Nationale des Fréquences nous avait dit "ça équivaudra au contraire à augmenter ce plafond"".
"Maintenir un secteur radiophonique indépendant "
Le SIRTI en profite pour rappeler que les groupes nationaux, représentés par le BLR, se partagent déjà 60% des fréquences FM du secteur privé contre à peine 15% pour les radios indépendantes, ceci malgré la Loi du 30 septembre 1986 modifiée qui dispose que "le conseil veille au juste équilibre entre les réseaux nationaux de radiodiffusion, d'une part, et les services locaux, régionaux et thématiques indépendants, d'autre part".
Pour le SIRTI : "le plafond de concentration est l'outil essentiel qui a permis de maintenir un secteur radiophonique indépendant des grands groupes, viable sur le plan économique, capable de séduire les auditeurs et acteur indispensable de la diversité et du pluralisme. La décision du CSA du 11 décembre 2013 est donc bien une décision politique majeure puisqu’elle casse de fait le plafond de concentration en radio".
Pour le SIRTI : "le plafond de concentration est l'outil essentiel qui a permis de maintenir un secteur radiophonique indépendant des grands groupes, viable sur le plan économique, capable de séduire les auditeurs et acteur indispensable de la diversité et du pluralisme. La décision du CSA du 11 décembre 2013 est donc bien une décision politique majeure puisqu’elle casse de fait le plafond de concentration en radio".