"Décrétée en 2016, l’ouverture de la publicité commerciale sur les antennes de Radio France a permis à un média subventionné, disposant d’un budget considérable de plus de 600 millions d’euros, de prélever des millions sur le marché publicitaire au détriment des radios commerciales privées qui, elles, ne vivent que de la publicité. Quant aux mentions légales en publicité, elles constituent pour la radio un handicap aussi lourd qu’inutile, car elles doivent être, en pratique, débitées à toute vitesse sur un ton monocorde dans les messages publicitaires, ce qui les rend inintelligibles et donc inefficaces" souligne NRJ Group.
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"Le dispositif de plafonnement des rotations introduit en 2016, qui contraint les radios à limiter les diffusions des titres francophones préférés des auditeurs, ne sert pas la francophonie et ne fait qu’accentuer l’asymétrie de régulation puisque les plateformes et autres GAFAN, n’ont aucun quota à respecter" rappelle NRJ Group. "Croire que l’on défend la chanson francophone et les nouveaux talents en alourdissant les contraintes qui pèsent sur les acteurs nationaux sur-régulés, qui en sont les meilleurs promoteurs, c’est nier leur liberté éditoriale et leur savoir-faire : on ne fait pas émerger de grands succès francophones en les diffusant modérément".
Ces annonces augurent de "mesures courageuses et de bon sens", dont le groupe NRJ se félicite : "Elles témoignent, en les dégageant de contraintes inutiles et en rétablissant une forme d’équilibre, d’une volonté de permettre aux médias régulés de s’adapter pour faire face à la concurrence d’acteurs dérégulés, dans un environnement en pleine mutation".