À partir de 6h, Jean-Jacques Bourdin prend les commandes de RMC. Avec Charles Magnien et Matthieu Belliard notamment, il veut offrir un show unique radio/télé en direct sur RMC et... sur RMC Découverte
Si Molière, Racine, Marivaux ou Beaumarchais étaient encore de ce monde, ces grands noms du théâtre auraient probablement prêté une oreille attentive et critique aux prestations radiophoniques des animateurs du matin. Car un Morning, c’est d’abord du théâtre. Un divertissement qui se joue tous les matins dans un studio (la scène), avec des animateurs (les comédiens), des saynètes et des jeux (l’action) et une tonalité (récréative, informative, musicale…). Ceux qui ont compris que le Morning est d’abord un spectacle vivant, auront, comparativement à leurs concurrents et à leurs compétiteurs, davantage de facilité à capter l’attention de l’auditeur. Si cette action est répétée, la fidélité s’installera. A la seule différence qu’une pièce de théâtre s’articule autour de cinq actes, alors qu’un Morning compte autant d’actes que de jours ouvrés dans une saison, entre la fin du mois d’août et la mi-juillet. Voilà qui ajoute un niveau de difficulté supplémentaire : inscrire ce spectacle vivant dans la durée.
La règle des Trois Unités
# 01 Unité de temps
Outre la durée de votre Morning, l’unité de temps correspond ici au temps de parole. Autrement dit, à la place que vous accordez aux interventions de ceux qui composent l’équipe et des éventuels intervenants extérieurs. Vous comprenez qu’à la radio, on ne parle pas "pour parler" ni pour remplir un espace vide mais pour apporter une valeur ajoutée à votre programme. Avant tout, il est nécessaire de cadrer cette unité de temps : le pourcentage d’intervention et leur durée par rapport à la musique ou à l’information.
# 02 Unité de lieu
Cette unité de lieu prend des dimensions locales, départementales, régionales, hexagonales et internationales. Tout l’art d’une personnalité radio réside dans le fait de transporter l’auditeur aux quatre coins de la ville, de la région, du pays et du monde à travers des exemples qui "parlent". Comme sur scène, le Morning se compose de différents tableaux : le décor demeure le même durant un acte mais l’arrière plan change en fonction des
sujets traités.
# 03 Unité d’action
Si sur la scène d’un théâtre, les comédiens crient, chantent, trahissent, rient, pleurent, s’insurgent… sur la scène d’un Morning, les animateurs (qui sont en quelque sorte des comédiens) animent, chantent, blaguent, plaisantent, informent, interviewent, dialoguent… Un véritable travail d’auteur… L’action à la radio, c’est l’aboutissement du processus de création rédactionnelle. Généralement 60 secondes de rires en aval pour deux heures de travail en amont. Avis aux amateurs…
Outre la durée de votre Morning, l’unité de temps correspond ici au temps de parole. Autrement dit, à la place que vous accordez aux interventions de ceux qui composent l’équipe et des éventuels intervenants extérieurs. Vous comprenez qu’à la radio, on ne parle pas "pour parler" ni pour remplir un espace vide mais pour apporter une valeur ajoutée à votre programme. Avant tout, il est nécessaire de cadrer cette unité de temps : le pourcentage d’intervention et leur durée par rapport à la musique ou à l’information.
# 02 Unité de lieu
Cette unité de lieu prend des dimensions locales, départementales, régionales, hexagonales et internationales. Tout l’art d’une personnalité radio réside dans le fait de transporter l’auditeur aux quatre coins de la ville, de la région, du pays et du monde à travers des exemples qui "parlent". Comme sur scène, le Morning se compose de différents tableaux : le décor demeure le même durant un acte mais l’arrière plan change en fonction des
sujets traités.
# 03 Unité d’action
Si sur la scène d’un théâtre, les comédiens crient, chantent, trahissent, rient, pleurent, s’insurgent… sur la scène d’un Morning, les animateurs (qui sont en quelque sorte des comédiens) animent, chantent, blaguent, plaisantent, informent, interviewent, dialoguent… Un véritable travail d’auteur… L’action à la radio, c’est l’aboutissement du processus de création rédactionnelle. Généralement 60 secondes de rires en aval pour deux heures de travail en amont. Avis aux amateurs…
Des animateurs d'abord "personnages"
La distribution des rôles dans une équipe est une étape fon-da-men-tale. Quelle que soit d’ailleurs la nature de votre Morning. Qu’il soit à dominante didactique (l’information), distractive (la déconne) ou musicale, l’équipe s’articule autour d’une distribution consécutive à un casting. A la tête d’un Morning, il y a –invariablement– un dominant comprenez un leader, et donc, des dominés, c’est-à-dire des rôles secondaires et des deuxièmes couteaux. Le leader est un meneur, celui que l’on entend le plus et dont le nom porte le reste des personnages et se calque progressivement au créneau. L’auditeur n’écoute plus le 6/9 sur NRJ mais Manu. Au même titre que l’auditeur n’écoute pas RMC le matin mais Jean-Jacques Bourdin. Lorsque ce mimétisme, entre le patronyme et la tranche horaire se produit, c’est généralement très bon signe et cela témoigne d’une distribution réussie.
Constituez la bonne troupe
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Dans un Morning, des personnages très différents et aux compétences ou aux caractères et attitudes très éloignées donnent souvent des résultats très intéressants à l’antenne. Partez donc à la recherche d’un gaffeur, d’un intello, d’une extravertie, d’un meneur, d’un déconneur… dans l’objectif de produire cette catharsis indispensable : l’auditeur doit s’identifier à ces personnages pour mieux assimiler l’ambiance qui se dégage du groupe et pour enclencher sa fidélité.