Les individus âgés de 25 à 34 ans sont les plus gros consommateurs de contenus illégaux : ils représentent près d’un quart de la population pirate, alors qu’ils constituent 12 % de la population française. Les films et les séries sont les contenus les plus consommés par les internautes pirates, toutes cibles confondues. En revanche, le piratage de contenus sportifs est plus clivant : 72 % de ses adeptes sont des hommes. Le cinéma et le secteur audiovisuel sont différemment impactés par le piratage. D’après une étude réalisée par le cabinet EY en collaboration avec Médiamétrie, le 7e art subit une perte marginale par rapport à la taille de son marché (4%), alors que le secteur du DVD souffre d’un manque à gagner équivalant à 68% de son marché.
Protocole privilégié en 2009, le peer-to-peer régresse depuis la sortie de la loi Hadopi 2. En 7 ans, le nombre d’internautes utilisant ce protocole a été divisé par 2, passant de 8,3 millions à 4,1 millions. Le téléchargement direct et le streaming ont en revanche gagné du terrain : ils concernent respectivement 8,4 et 6,8 millions de visiteurs uniques en 2016.
Soucieuse de livrer des données reflétant les usages Internet de la population, quels qu’ils soient, Médiamétrie continuera dans les mois à venir à mesurer la fréquentation des pirates sur ordinateur et sur écrans mobiles.
Soucieuse de livrer des données reflétant les usages Internet de la population, quels qu’ils soient, Médiamétrie continuera dans les mois à venir à mesurer la fréquentation des pirates sur ordinateur et sur écrans mobiles.