"Aujourd’hui sans capitaine, le navire Radio France, qui pourtant affiche des résultats d’audience exceptionnels, n'a plus ni gouvernail, ni boussole. Une situation que ne méritent pas les 4 500 salariés. Plus que jamais, le SNJ sera sur le pont pour tenter d'éviter que cette belle maison ne soit sabordée par son actionnaire. Le SNJ demande l’interruption des discussions sur l'avenir de l'audiovisuel public jusqu'à ce que Radio France ait retrouvé un dirigeant légitime, aucun intérimaire ne pouvant raisonnablement engager l'avenir et l'existence même de l'entreprise" indique le syndicat de Radio France.
La réaction de Françoise Nyssen
De son côté, la ministre de la Culture a également pris acte de la décision du CSA, "qui est l’autorité compétente pour nommer et révoquer les dirigeants de l'audiovisuel public". Cet après-midi, Françoise Nyssen a expliqué que "le Gouvernement a tenu une position très claire : l’exemplarité des dirigeants des entreprises est nécessaire. C'est une condition absolue de bonne gouvernance et de légitimité des services publics et des acteurs qui en sont responsables. L'Etat actionnaire est aux côtés de la direction et des équipes de grande qualité de Radio France. Radio France est au cœur de notre réflexion et des travaux en cours sur la transformation de l’audiovisuel public".