Parmi les propositions, on note que "Radio France propose d’éteindre les émissions en ondes longues et ondes moyennes. Cette mesure nécessite également une refonte du cahier des missions et des charges et des obligations de Radio France, notamment sur la météo marine, la messe et la diffusion de certains programmes en langues régionales. Le montant d’économies attendu en fin de période est estimé à 16 M€, dont 13 M€ sur les frais de diffusion".
Autre point important : la redistribution partielle des fréquences, afin de compléter le réseau des chaînes à vocation nationale (France Info et France Bleu) et rééquilibrer ainsi la couverture des chaînes musicales (Musique, Mouv’ et FIP) aujourd’hui concentrée sur les publics les plus âgés et socialement favorisés.
Cette stratégie de réallocation interne des fréquences, dont la répartition n’a pas été remise en question depuis près de vingt ans, doit donc améliorer l’accomplissement par Radio France de ses missions de service public fondant le droit de réservation prioritaire prévu par le législateur, tout en préservant le pluralisme du paysage radiophonique au regard duquel sont appréciées les demandes par le Conseil supérieur de l’audiovisuel. L’extension de la couverture des chaînes musicales pourra également être recherchée sur la RNT.
Autre point important : la redistribution partielle des fréquences, afin de compléter le réseau des chaînes à vocation nationale (France Info et France Bleu) et rééquilibrer ainsi la couverture des chaînes musicales (Musique, Mouv’ et FIP) aujourd’hui concentrée sur les publics les plus âgés et socialement favorisés.
Cette stratégie de réallocation interne des fréquences, dont la répartition n’a pas été remise en question depuis près de vingt ans, doit donc améliorer l’accomplissement par Radio France de ses missions de service public fondant le droit de réservation prioritaire prévu par le législateur, tout en préservant le pluralisme du paysage radiophonique au regard duquel sont appréciées les demandes par le Conseil supérieur de l’audiovisuel. L’extension de la couverture des chaînes musicales pourra également être recherchée sur la RNT.
Des webradios pour valoriser le caractère prescripteur
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Enfin, s’il est bien un domaine où Radio France ne s’est jamais investie, c’est bien dans les webradios comme des leviers d'audience. Si l’écoute de la radio demeure aujourd’hui majoritairement concentrée grâce au flux FM, Radio France doit impérativement anticiper l’évolution extrêmement rapide des modes de consommation et des nouveaux acteurs des médias, notamment la hausse de l’écoute en mobilité, le poids des carrefours d’audience, le rôle important de la vidéo. Cette évolution est particulièrement marquée chez les jeunes, les nouveaux supports de diffusion (tablettes, smartphones) représentant 30% de leur écoute de la radio. Cette stratégie sera déclinée pour chacune des antennes, avec un développement particulier sur la musique et l’information.
La gamme de chaînes hertziennes devrait être ainsi enrichie de webradios adossées aux chaînes, valorisant le caractère prescripteur reconnu et le patrimoine radiophonique unique de Radio France.
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Une "hyper-radio" pour faire face à une "hyper-concurrence"
Une forme de radio inédite, Francemusique.fr, développera ainsi ses missions en complémentarité de la chaine hertzienne refondée et de l’activité des formations musicales par une plateforme exceptionnelle de contenus en qualité HD et 5.1.
Dans le contexte d’une offre pléthorique de contenus accessibles sur toujours plus de supports, l’auditeur connecté a la possibilité d’occuper de façons très différentes un temps qu’il consacrait à la radio. Face à cette "hyper-concurrence" des nouveaux usages, la radio doit devenir une "hyper-radio", qui touche le public de la bonne façon, au bon moment, au bon endroit ; une radio qui s’écoute de façon linéaire sur tous les écrans ; une radio qui s’écoute à la demande ; une radio qui donne à tout instant les informations pertinentes sur ce qu’on écoute ; une radio enfin avec laquelle interagir.
Dans le contexte d’une offre pléthorique de contenus accessibles sur toujours plus de supports, l’auditeur connecté a la possibilité d’occuper de façons très différentes un temps qu’il consacrait à la radio. Face à cette "hyper-concurrence" des nouveaux usages, la radio doit devenir une "hyper-radio", qui touche le public de la bonne façon, au bon moment, au bon endroit ; une radio qui s’écoute de façon linéaire sur tous les écrans ; une radio qui s’écoute à la demande ; une radio qui donne à tout instant les informations pertinentes sur ce qu’on écoute ; une radio enfin avec laquelle interagir.