Sur les deux périmètres considérés, c’est un point de croissance qui a été gagné en 2017. Cette meilleure situation provient principalement de la croissance forte d’Internet, +12.0% par rapport à 2016 (+8.0% en 2016 versus 2015). Celle-ci est notamment tirée par le display, en progression de +20% vs 2016. La croissance provient également du cinéma (+8.6% en 2017 versus +8.9% en 2016), confirmant ainsi la bonne santé de ce secteur en France, des imprimés sans adresse (+3,5% en 2017, améliorant ainsi une croissance en 2016 de +0.8%), de la télévision (+1.0% en 2017, versus +0.4% en 2016). Notons que cette croissance est principalement due au parrainage qui augmente ses recettes de +25.4%. Contribuent également à cette croissance, l’affichage digital, +16.1%, l’affichage shopping, +5.7%, l’affichage transport, +1.5%. Enfin, dans la presse, les recettes publicitaires extra-locales de la PQR augmentent de +1.4%.
La radio à -2.6% contre -1.3% en 2016
Pour tous les autres médias, les recettes publicitaires nettes sont en baisse par rapport à l’année précédente : la radio avec -2.6% (-1.3% en 2016), la presse avec -7.4% (-6.7% en 2016), les annuaires avec -8.0% (-11.0% en 2016) et le courrier publicitaire avec -6.8% (-4.0% en 2016). Dans ce contexte, les recettes publicitaires "télévision + cinéma + radio + presse + publicité extérieure" (hors revenus digitaux) sont en baisse de -2.3% en 2017, versus -1.6% un an auparavant.
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En 2017, la distribution est restée un fort soutien du marché publicitaire Ce secteur reste la 1ère source de revenus des médias avec 17% des dépenses annuelles et avec une progression simultanée des enseignes généralistes et spécialisées. L’automobile occupe le 2ème rang sectoriel avec 9% de part de voix et une légère baisse de ses investissements . Il faut dire que l’année 2016, riche en événements sportifs de grande ampleur, avait observé de fortes prises de parole qui ont créé un effet de base en 2017. Au final, les plus fortes hausses ont émané des secteurs de la distribution, du tourisme et des services. A l’inverse on a observé un repli pour les quatre secteurs de la grande consommation, en particulier la beauté et l’alimentation, mais aussi celui de la mode.