Vous aimerez aussi
Créant un espace de liberté de parole sans a priori ni jugement, Maïtena Biraben recueille les témoignages poignants de l’entourage de ceux qui ont commis l’irréparable. Assassins, pédophiles, terroristes… Les profils de ces criminels sont variés, mais tous ont laissé derrière eux des parents, des enfants ou des proches. Accompagnés d’archives, les témoignages exceptionnels de ces victimes collatérales nous invitent à écouter et à appréhender une souffrance trop souvent laissée de côté. "Victimes Collatérales" se propose de donner un angle nouveau à des affaires qui très médiatisées, comme l’affaire Agnès Marin ou l’affaire Gletty
Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à mener ces entretiens ?
Maïtena Biraben - Entendre des témoignages aussi uniques et singuliers, c’est exceptionnel. Quand on m’a proposé de rejoindre cette aventure, j’ai dit "oui" immédiatement car aider des gens à raconter une expérience aussi personnelle, souvent indicible, c’est ce qu’il y a de plus beau dans ce métier.
Qui sont ces “victimes collatérales” que vous avez rencontrées ?
Maïtena Biraben - Les "victimes collatérales" sont tous ceux qui aiment une personne devenue criminelle. Les prisons sont remplies de gens qui ont des familles : il y a les victimes, et bien sûr on ne les oublie pas, mais il y a également ceux qui sont liés par une affection, par un amour à l’individu devenu assassin.
Maïtena Biraben - Entendre des témoignages aussi uniques et singuliers, c’est exceptionnel. Quand on m’a proposé de rejoindre cette aventure, j’ai dit "oui" immédiatement car aider des gens à raconter une expérience aussi personnelle, souvent indicible, c’est ce qu’il y a de plus beau dans ce métier.
Qui sont ces “victimes collatérales” que vous avez rencontrées ?
Maïtena Biraben - Les "victimes collatérales" sont tous ceux qui aiment une personne devenue criminelle. Les prisons sont remplies de gens qui ont des familles : il y a les victimes, et bien sûr on ne les oublie pas, mais il y a également ceux qui sont liés par une affection, par un amour à l’individu devenu assassin.
Que ressent-on quand on entend leur témoignage ?
Maïtena Biraben - Ces "victimes collatérales" nous disent quelque chose de puissant : ils nous convoquent et nous disent qu’ils aiment une personne que tout le monde déteste et que tout le monde condamne. Les témoignages ont été tous bouleversants mais celui du papa et ses deux enfants djihadistes est à la fois extrêmement intelligent, humain et vivant : cela fait plus de 30 ans que je fais ce métier et c’est l’une des mes plus grandes interviews
Est-ce que vous vous attendiez à une telle émotion pendant le tournage ?
Maïtena Biraben - Il y a beaucoup d’émotions dans ces interviews. Mais ce qui est le plus prégnant c’est qu’elles nous obligent à penser autrement à la fois les gens, la société et soi-même. Ce podcast me confirme que jamais rien ne peut assigner personne, jamais.
Maïtena Biraben - Ces "victimes collatérales" nous disent quelque chose de puissant : ils nous convoquent et nous disent qu’ils aiment une personne que tout le monde déteste et que tout le monde condamne. Les témoignages ont été tous bouleversants mais celui du papa et ses deux enfants djihadistes est à la fois extrêmement intelligent, humain et vivant : cela fait plus de 30 ans que je fais ce métier et c’est l’une des mes plus grandes interviews
Est-ce que vous vous attendiez à une telle émotion pendant le tournage ?
Maïtena Biraben - Il y a beaucoup d’émotions dans ces interviews. Mais ce qui est le plus prégnant c’est qu’elles nous obligent à penser autrement à la fois les gens, la société et soi-même. Ce podcast me confirme que jamais rien ne peut assigner personne, jamais.