Voilà qui devrait "faire parler". Et, c'est certainement un des objectifs de ces "12 propositions d'Alouette" qui visent les quotas francophones et qui promettent une nouvelle façon de les mettre en place et de les gérer. Ces 12 propositions sont nées dans les studios d'Alouette. Douze propositions qui s'inspirent, on le ressent, du travail quotidien des programmateurs.
Douze propositions qui s'appuient sur l'expérience des équipes, celles qui sont, finalement, les mieux placées quotidiennement, pour appréhender l'avenir des quotas et leur application. Douze applications cohérentes et de bons sens qui devront être entendues par le régulateur.
Douze propositions qui s'appuient sur l'expérience des équipes, celles qui sont, finalement, les mieux placées quotidiennement, pour appréhender l'avenir des quotas et leur application. Douze applications cohérentes et de bons sens qui devront être entendues par le régulateur.
Les 12 propositions d'Alouette
# 01 - Établir un système de bonus à l’intérieur même des heures significatives (quart d’heure moyen). Un artiste diffusé entre 7h et 9h du lundi au vendredi n’a pas le même impact qu’entre 21h et 22h30.
# 02 - Établir un système de bonus pour les démarrages d’artistes. Premières radios à faire plus de 100 passages aux heures significatives sur un nouveau titre.
# 03 - Établir un bonus pour la durée de l’exposition d’un titre aux heures significatives (en mois ou en jours). L’intérêt, à la fois de "l’industrie musicale" et de la francophonie, est bien d’accompagner les artistes sur la durée pour qu’ils s’installent véritablement auprès du public.
# 04 - Établir un système de bonus pour la réalisation de concerts privés et pour la mise en place de directs antenne avec des artistes francophones (objectif francophonie).
# 05 - Conserver les "40 % - 20 %" ou "35 % - 25 %" mais prendre en considération les artistes francophones s’exprimant dans la langue de Shakespeare, type David Guetta, The Avener, Synapson, Hypen Hyphen, Marina Kaye … (exemples des succès de l’été 2016), non pas à hauteur de 100 % étranger mais à 30 % francophone et 70 % étranger (objectif "industrie musicale").
# 06 - Mettre en place une totale transparence sur les quotas pratiqués au jour le jour par chaque radio, en rendant ces chiffres accessibles à tous.
# 07 - Augmenter la durée de vie des nouveaux talents pour la bascule en artiste confirmé, en passant de 2 à 3 disques d’or.
# 08 - Créer un service, intégré au sein de l’Autorité publique indépendante, chargé de procéder aux contrôles et produire des résultats qui mettent sur une période de 3 à 5 ans (dans le cas probable d’une barrière budgétaire annuelle infranchissable) chacune des radios à égalité de traitement avec la totalité de ses concurrents. (Dans un univers démographique donné, une petite radio peut s’avérer être un gros concurrent, si son cahier des charges « titres francophones » n’est jamais contrôlé et … réciproquement).
# 09 - Désignation de radios (beta test) pour contrôler l’efficacité de toute mesure avant la mise en place définitive (forme d’étude d’impact).
# 10 - Mise à disposition d’un outil d’autocontrôle permettant de calculer et vérifier l’ensemble du dispositif offrant ainsi aux radios la possibilité de réaliser dans de bonnes conditions leurs quotas respectifs.
# 11 - Pour assurer la pérennité du média Radio discriminé négativement par la récente loi, il est urgent que le prochain législateur en élargisse l’application aux plateformes de streaming.
# 12 - Compte tenu de la complexité des nouvelles dispositions légales, "le contrôleur" devient le personnage central de cette comédie ou tragédie musicale : il doit donc impérativement faire l’objet d’une certification indépendante.
# 02 - Établir un système de bonus pour les démarrages d’artistes. Premières radios à faire plus de 100 passages aux heures significatives sur un nouveau titre.
# 03 - Établir un bonus pour la durée de l’exposition d’un titre aux heures significatives (en mois ou en jours). L’intérêt, à la fois de "l’industrie musicale" et de la francophonie, est bien d’accompagner les artistes sur la durée pour qu’ils s’installent véritablement auprès du public.
# 04 - Établir un système de bonus pour la réalisation de concerts privés et pour la mise en place de directs antenne avec des artistes francophones (objectif francophonie).
# 05 - Conserver les "40 % - 20 %" ou "35 % - 25 %" mais prendre en considération les artistes francophones s’exprimant dans la langue de Shakespeare, type David Guetta, The Avener, Synapson, Hypen Hyphen, Marina Kaye … (exemples des succès de l’été 2016), non pas à hauteur de 100 % étranger mais à 30 % francophone et 70 % étranger (objectif "industrie musicale").
# 06 - Mettre en place une totale transparence sur les quotas pratiqués au jour le jour par chaque radio, en rendant ces chiffres accessibles à tous.
# 07 - Augmenter la durée de vie des nouveaux talents pour la bascule en artiste confirmé, en passant de 2 à 3 disques d’or.
# 08 - Créer un service, intégré au sein de l’Autorité publique indépendante, chargé de procéder aux contrôles et produire des résultats qui mettent sur une période de 3 à 5 ans (dans le cas probable d’une barrière budgétaire annuelle infranchissable) chacune des radios à égalité de traitement avec la totalité de ses concurrents. (Dans un univers démographique donné, une petite radio peut s’avérer être un gros concurrent, si son cahier des charges « titres francophones » n’est jamais contrôlé et … réciproquement).
# 09 - Désignation de radios (beta test) pour contrôler l’efficacité de toute mesure avant la mise en place définitive (forme d’étude d’impact).
# 10 - Mise à disposition d’un outil d’autocontrôle permettant de calculer et vérifier l’ensemble du dispositif offrant ainsi aux radios la possibilité de réaliser dans de bonnes conditions leurs quotas respectifs.
# 11 - Pour assurer la pérennité du média Radio discriminé négativement par la récente loi, il est urgent que le prochain législateur en élargisse l’application aux plateformes de streaming.
# 12 - Compte tenu de la complexité des nouvelles dispositions légales, "le contrôleur" devient le personnage central de cette comédie ou tragédie musicale : il doit donc impérativement faire l’objet d’une certification indépendante.