Le marché publicitaire TV, après avoir commencé l’année 2020 dans une relative stabilité, a fortement décroché au mois de mars. L’aggravation de l’épidémie de Covid-19 et la mise en place des mesures de confinement ont conduit les annonceurs à annuler de nombreuses campagnes. Ainsi, la deuxième quinzaine de mars a été marquée par un recul de plus de 30% des durées publicitaires. Dans ce contexte exceptionnel, le chiffre d’affaires publicitaire TV s’inscrit en baisse de -8,5% sur le trimestre (-11,8% à périmètre constant).
Les radios en recul de -11.2%
Après un début d’année en légère hausse, le marché publicitaire radio a fortement reculé en mars en raison de la baisse brutale de la consommation des ménages liée à la mise en place des mesures de confinement. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires de la radio s’élève à 31.5 M€, en recul de -11.2% par rapport au 1er trimestre 2019. Pourtant, le média radio se porte bien. Ainsi, sur la vague janvier-mars 2020, la durée d’écoute par auditeur se maintient à un haut niveau, progressant même d’une minute sur un an et atteignant 2h47. Sur cette vague, le pôle RTL Radio renforce sa position de premier groupe radio privé de France, signant la plus forte progression parmi les principaux acteurs du secteur. Sa part d’audience sur les auditeurs âgés de 13 ans et plus s’accroît ainsi de +0.7 point sur un an à 18.9%.
Poursuite de cette baisse significative
"Dans la continuité de la deuxième quinzaine de mars, l’activité sur le marché publicitaire français est restée à l’arrêt au mois d’avril en raison des mesures de confinement et leur impact majeur sur la consommation. Avec leur prolongement jusqu’au 11 mai, la tendance publicitaire devrait être à nouveau très perturbée en mai. Même si la visibilité est très faible au-delà de cet horizon, le Groupe s’attend à une baisse significative de ses recettes publicitaires au 2ème trimestre 2020, dont l’ampleur dépendra de la reprise économique après la fin du confinement" indique le groupe.