Le SNRL a saisi par courrier la ministre de la Culture, le président du CSA, et a demandé formellement à Mathieu Gallet, président de Radio France, une concertation associant l'ensemble des parties prenantes. Dans sa saisine des autorités de tutelle, le SNRL s'est étonné de la rapidité avec laquelle cette cession semble être exécutée, et de l'absence de concertation avec les éditeurs locaux bénéficiaires des services rendus par Sophia.
Selon le SNRL, cette décision n'a pas été soumise à l'avis du législateur, ni a celui du régulateur, et soulève une question politique essentielle. "Quelques mois après les attentats de janvier, après les nombreux débats sur l'indépendance de l'information et la pluralité des éditeurs qui les ont suivis, le Gouvernement peut-il accepter de priver plusieurs dizaines de stations de radios locales d'une banque de programmes -notamment d'information- publique ?" s'interroge le syndicat.
Selon le SNRL, cette décision n'a pas été soumise à l'avis du législateur, ni a celui du régulateur, et soulève une question politique essentielle. "Quelques mois après les attentats de janvier, après les nombreux débats sur l'indépendance de l'information et la pluralité des éditeurs qui les ont suivis, le Gouvernement peut-il accepter de priver plusieurs dizaines de stations de radios locales d'une banque de programmes -notamment d'information- publique ?" s'interroge le syndicat.
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"Une telle décision touche pourtant aux fondamentaux de l'information et de l'édition audiovisuelle : le pluralisme, l'équilibre et, ici, la complémentarité entre service public et éditeurs locaux, à l'origine de Sophia et de son cahier des charges" (...) "Nous partageons le constat que l'offre proposée par Sophia mérite d'être repensée, son fonctionnement optimisé, sa gouvernance ouverte aux éditeurs clients, mais nous sommes attachés à un principe : l'information mutualisée sur les antennes locales des radios associatives et commerciales ne peut être laissée entre les mains d'un ou deux acteurs privés, le service public ayant incontestablement un rôle à jouer" a indiqué Emmanuel Boutterin, le président du SNRL.
Le Syndicat National des Radios Libres rappelle aussi que les radios associatives avaient été choqués par le liquidation de la banque de programme EPRA, à laquelle participait la puissance publique. Les radios restent en attente de la suite qui leur avait été promise par le gouvernement
Le Syndicat National des Radios Libres rappelle aussi que les radios associatives avaient été choqués par le liquidation de la banque de programme EPRA, à laquelle participait la puissance publique. Les radios restent en attente de la suite qui leur avait été promise par le gouvernement