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Pour Alain Liberty, président du SIRTI : "Nous saluons cette initiative. Une 'Maison commune de la musique' est un projet ambitieux qui servira l’ensemble des intérêts de la filière, à la condition bien évidemment que le secteur de la radio, et notamment les radios indépendantes, soit pleinement impliqué. La radio est le premier prescripteur de musique en France, il est légitime qu’elle puisse trouver au sein de cette future institution une juste place". Dans un monde déréglementé par l’irruption du digital, le SIRTI rappelle que "les radios indépendantes sont les seules à garantir efficacement la diversité, le pluralisme et avant tout, la proximité, si importants pour les nouveaux talents et donc, l’avenir de la filière. Loin des discours, elles le démontrent quotidiennement par une forte exposition sur leurs ondes mais également directement auprès du public (rencontres, concerts, événements, tournées, etc.)".
Ecouter la musique gratuitement
Le SIRTI profite de cette démarche pour rappeler également son attachement au droit des auditeurs à écouter de la musique librement et gratuitement à la radio, quel que soit son mode de diffusion (hertzien analogique et numérique ou via l’IP). "La remise en question de ce principe fondamental constituerait un recul sans précédent de l’accès à la culture sous toutes ses formes. Dans l’intérêt de tous, cette future 'Maison commune de la musique' devra s’ouvrir aux débats d’idées, réflexions et concertations indispensables à un travail commun notamment entre producteurs et diffuseurs. Aussi, la Gouvernance ainsi que les moyens alloués constitueront un enjeu de premier plan afin de permettre à cette Maison de mener son action de façon indépendante et objective".