Le SATEV dénonce vivement "les dérives empruntées par des structures ou des individus qui n’ont ni le statut d’agence de presse, ni celui de journalistes, qui, de ce fait, ne respectent pas toutes les règles déontologiques, fiscales et commerciales et qui proposent aux radios des flashs d’information de piètre qualité à des tarifs défiants toute cohérence professionnelle".
Une concurrence déloyale ?
"Au contraire, les agences de presse apportent à leurs radios clientes des produits de qualité qui répondent à la demande toujours plus importante des antennes. Cette qualité répond à une méthode de travail, à l'embauche de journalistes professionnels, à l'utilisation de matériel de qualité, ce qui représente un coût de fabrication qui ne peut pas être bradé et de ce fait, un prix de vente qui ne peut pas correspondre aux tarifs proposés par certaines structures ou personnes" précise le SATEV.
Saisir le CSA
S'appuyant sur l’article 28 de la loi du 30 septembre 1986 qui conditionne la délivrance des autorisations d’usage de la ressource radioélectrique par le CSA, le SATEV attend de celui-ci "qu’il assume ses responsabilités et garantisse aux citoyens une information libre, honnête et professionnelle".
Ainsi, le Syndicat des Agences de Presses Audiovisuelles promet de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes "afin de l'alerter sur les "ventes flashs", "offres gracieuses" et autres "super promotions", incompatibles avec la déontologie et les métiers de l’information et de surcroît incompatibles avec la Loi".
Ainsi, le Syndicat des Agences de Presses Audiovisuelles promet de saisir la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes "afin de l'alerter sur les "ventes flashs", "offres gracieuses" et autres "super promotions", incompatibles avec la déontologie et les métiers de l’information et de surcroît incompatibles avec la Loi".