Jacques Vendroux quittera son poste de patron des sports de Radio France, l'an prochain. © Christophe Abramowitz
"Nous faisons le plus beau métier du monde. On est payés pour commenter des événements où 90% des Français aimeraient être à notre place !" Les décennies passent et Jacques Vendroux, l’infatigable directeur des sports de Radio France, n’a rien perdu de sa motivation. Même à quelques heures du match amical de l’équipe de France de football face à l’Espagne, il n’hésite pas à prendre quelques minutes pour répondre à La Lettre Pro de la Radio. Surtout lorsqu’il s’agit de parler de sa passion qu’il impulse désormais dans un service des sports unique, constitué de 15 journalistes, au groupe Radio France : "une organisation unique en Europe !", qu’il a arraché à Mathieu Gallet, aime-t-il rappeler. Une petite République dans la République qu’il sait faire prospérer en s’entourant des meilleurs talents du journalisme sportif radio, piochée souvent dans le réseau France Bleu "un magnifique vivier !"
Une nouvelle génération qu’il passe son temps à façonner, repérer pour assurer une digne succession à cet édifice qu’il quittera dans un an, après plus d’un demi-siècle de bons et loyaux services.
Pour parler de journalisme sportif, il est donc le mieux placé ! Celui qui tient à répondre à toutes les candidatures qu’il reçoit aime d’emblée ce premier conseil à destination des jeunes aspirants : "Il faut être passionné et heureux. Le tableau de service, notamment les premières années, doit être leur fonds de commerce !"
Une nouvelle génération qu’il passe son temps à façonner, repérer pour assurer une digne succession à cet édifice qu’il quittera dans un an, après plus d’un demi-siècle de bons et loyaux services.
Pour parler de journalisme sportif, il est donc le mieux placé ! Celui qui tient à répondre à toutes les candidatures qu’il reçoit aime d’emblée ce premier conseil à destination des jeunes aspirants : "Il faut être passionné et heureux. Le tableau de service, notamment les premières années, doit être leur fonds de commerce !"
Une génération brillante
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Ceux qui se frottent à Jacques Vendroux sont prévenus : "Ceux qui viennent dans mon bureau pour d’abord me parler de leurs jours de repos : ils prennent la porte !" Passé cette mise en garde, le vieux routard du sport se félicite de cette nouvelle génération : "Les jeunes de maintenant sont très brillants, notamment ceux du réseau France Bleu, ils sont mêmes meilleurs que nous !" Pour détailler son propos, il précise que les commentateurs sportifs de France Bleu en régions font beaucoup de sport, mais avec une qualité supplémentaire : ils sont régulièrement mobilisés sur d’autres reportages :
"Aller interviewer un sous-préfet et couvrir un accident, après avoir commenté un match de football de Ligue 1, il faut le faire ! Le journaliste sportif est le seul qui peut tenir une antenne aussi longtemps. Ce n’est pas donné à tout le monde ! ".
"Aller interviewer un sous-préfet et couvrir un accident, après avoir commenté un match de football de Ligue 1, il faut le faire ! Le journaliste sportif est le seul qui peut tenir une antenne aussi longtemps. Ce n’est pas donné à tout le monde ! ".
Une filière encore accessible
Si devenir journaliste n’est pas facile, la filière sportive est encore accessible. "Il y a de plus en plus de sports, il y a de la place pour de nouveaux talents, car une génération est en train de partir !", souffle-t-il. Mais il prévient, "ceux qui veulent devenir journalistes sportifs et commenter le football, ils ont tout faux : il y en a 50 ans avant eux. Il fera son trou s’il veut commenter le rugby, le tennis ou d’autres sports !" À bon entendeur !
"Ceux qui veulent devenir journalistes sportifs et commenter le football, ils ont tout faux : il y en a 50 ans avant eux."
3 questions à...
Âgé de 33 ans, Xavier Monferran est passé par France Bleu Azur, il a rejoint le service des sports de Radio France en 2014. Il commente le foot, le basket et le hand.
LLPR - Comment êtes-vous devenu journaliste sportif ?
XM - J’ai toujours voulu devenir journaliste, j’en parlais déjà à ma prof de CP. Après des études à la Sorbonne et au CFJ, j’ai remporté la bourse Payot (Médias francophones publics) grâce à laquelle j’ai pu avoir un contrat aux sports de Radio France, de Radio Canada et à la RTBF.
LLPR - Quelles sont les qualités requises ?
XM - De la passion et un peu de connaissance des sports ! Et puis il faut être curieux, on est journaliste avant d’être journaliste sportif. Je n’ai pas de honte à dire que je suis fier d’être aux sports, même si certains trouvent que cela n’est pas noble.
LLPR - Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes ?
XM - Si c’est chevillé en toi et que tu y crois, il y a de fortes chances que tu y arrives ! C’est finalement la même logique que dans une sélection sportive : il faut croire en soi. Moi, je n’avais aucun réseau et j’y suis arrivé.
LLPR - Comment êtes-vous devenu journaliste sportif ?
XM - J’ai toujours voulu devenir journaliste, j’en parlais déjà à ma prof de CP. Après des études à la Sorbonne et au CFJ, j’ai remporté la bourse Payot (Médias francophones publics) grâce à laquelle j’ai pu avoir un contrat aux sports de Radio France, de Radio Canada et à la RTBF.
LLPR - Quelles sont les qualités requises ?
XM - De la passion et un peu de connaissance des sports ! Et puis il faut être curieux, on est journaliste avant d’être journaliste sportif. Je n’ai pas de honte à dire que je suis fier d’être aux sports, même si certains trouvent que cela n’est pas noble.
LLPR - Quels conseils pouvez-vous donner aux jeunes ?
XM - Si c’est chevillé en toi et que tu y crois, il y a de fortes chances que tu y arrives ! C’est finalement la même logique que dans une sélection sportive : il faut croire en soi. Moi, je n’avais aucun réseau et j’y suis arrivé.
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