Ce document, remis chaque année au Parlement et au Gouvernement, constitue un moyen d’évaluation de l’action du CSA et de son environnement juridique. Il fait l’objet d’une présentation publique devant les commissions chargées des affaires culturelles de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le rapport annuel constitue une source d’information utile tant pour le grand public que les professionnels de l’audiovisuel (éditeurs, distributeurs, producteurs, journalistes ou auteurs) en donnant une vue d’ensemble des nombreuses missions du CSA. Ce rapport a été adopté par le Conseil supérieur de l’audiovisuel lors de la séance du 12 mai 2021.
Les recettes publicitaires nettes de la radio connaissent en 2020 une baisse de 12.7 % par rapport à 2019 pour atteindre un montant de 623 M€. Cette baisse très nette est liée au retrait massif des annonceurs dans le contexte de la crise sanitaire et fait suite à une année 2019 en progression de +1.7 % par rapport à 2018. "Le secteur de la radio a toutefois montré une bonne réactivité tout au long de cette année de crise, notamment au troisième trimestre, témoignant de la vitalité de ce support publicitaire et de son attrait pour les annonceurs en période de reprise" rappelle le CSA.
Pas plus de 150 millions
Dans le secteur de la radio analogique, essentiellement diffusée en FM, la concentration des médias est limitée par un plafond de couverture de la population au-delà duquel aucune nouvelle autorisation d’émettre ne peut être délivrée par le CSA à un groupe. Ainsi, selon l’article 41 de la loi du 30 septembre 1986, la somme des populations recensées dans les zones desservies par les différents réseaux contrôlés par une même personne physique ou morale ne doit pas excéder 150 millions d'habitants. L’évolution la plus notable intervenue en 2020 concerne RMC, qui a arrêt d’exploiter sa fréquence en modulation d’amplitude en mars 2020.
Le rapport complet est ICI.
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