Indiquons d'abord que cette délibération est applicable à plusieurs stations dont celles de Radio France, de France Médias Monde, NRJ, Nostalgie, RTL, Fun Radio, Europe 1, Virgin Radio et RMC. Les services de télévision et de radio ne répondant pas à cette définition peuvent toutefois décider de s’y soumettre volontairement.
Les radios, à l’exception des stations de Radio France, Europe 1 et RFI, n’ont pas déclaré de programmes contribuant à la lutte contre les préjugés sexistes et les violences faites aux femmes. Europe 1 a déclaré 52 programmes et/ou sujets. En ce qui concerne Radio France, le groupe en a déclaré, au total, 65. Enfin, RFI a déclaré 19 programmes et/ou sujets.
Les radios, à l’exception des stations de Radio France, Europe 1 et RFI, n’ont pas déclaré de programmes contribuant à la lutte contre les préjugés sexistes et les violences faites aux femmes. Europe 1 a déclaré 52 programmes et/ou sujets. En ce qui concerne Radio France, le groupe en a déclaré, au total, 65. Enfin, RFI a déclaré 19 programmes et/ou sujets.
A chacun sa méthode
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Certains opérateurs de services de radio ont indiqué au CSA avoir eu des difficultés à fournir des données détaillées. D’autres comme RFI et Europe 1 y sont parvenus. A titre d’exemples, RTL, dans ses déclarations, se fonde sur une semaine type et les données concernant les "invités politiques" se limitent aux interviews de 7h50. Radio France limite ses déclarations aux matinales de France Inter, France Info, France Culture et France Musique concernant les catégories "experts", "autres intervenants" et "invités politiques". En revanche, les catégories "présentateurs et/ou animateurs" et "journalistes et/ou chroniqueurs" correspondent à l’ensemble de la programmation de Radio France (FIP, France Musique, France Inter, France Info, France Culture).
Encore trop de déséquilibres
10 opérateurs sur 40 déclarent une proportion de femmes supérieure ou égale à celle des hommes. Il convient néanmoins de relativiser ces résultats puisque, parmi les 10 diffuseurs concernés, certains ont déclaré peu de programmes. A titre d’exemple, la chaîne W9 déclare un taux de 94 % de femmes "expertes". Or cette proportion est en grande partie due au fait qu’une seule émission, avec une seule experte, a été rediffusée 53 fois. Le constat est le même pour la radio FIP qui déclare un taux de 98 % de femmes alors qu’il porte uniquement sur la catégorie "présentateurs et/ou animateurs".
17% de présentatrices sur RMC
Les radios semblent éprouver plus de difficultés à mettre des femmes à l’antenne (notamment RMC avec 17 % de présentatrices et animatrices). Ce constat a déjà été effectué en 2014 par le Conseil : "Lorsque le média ne comporte plus d’image mais seulement des voix, les présentatrices, en augmentation sur les écrans, disparaissent de l’antenne pour laisser place aux hommes".
Autre constat : les faibles taux de femmes sur les catégories "experts" et "invités politiques" qui restent entre 20 et 30 % dans la majorité des cas. Le Conseil a constaté que cette sous représentation concerne également les radios généralistes (France Inter, Europe 1, RTL et RMC) sur lesquelles la proportion des femmes dans la catégorie 'invités politiques" ne dépasse pas 25 % en moyenne. Celle des femmes dans la catégorie "autres intervenants" n’est pas plus élevée puisqu’elle est globalement comprise entre 8 % et 25 %.
Autre constat : les faibles taux de femmes sur les catégories "experts" et "invités politiques" qui restent entre 20 et 30 % dans la majorité des cas. Le Conseil a constaté que cette sous représentation concerne également les radios généralistes (France Inter, Europe 1, RTL et RMC) sur lesquelles la proportion des femmes dans la catégorie 'invités politiques" ne dépasse pas 25 % en moyenne. Celle des femmes dans la catégorie "autres intervenants" n’est pas plus élevée puisqu’elle est globalement comprise entre 8 % et 25 %.
Bonne note pour les Musicales
Par ailleurs, l’examen des fichiers de déclaration montre également que la proportion hommes/femmes est équilibrée sur les deux radios à dominante musicale que sont Nostalgie (Groupe NRJ) et Fun Radio (Groupe RTL), notamment s’agissant des "présentateurs et/ou animateurs", de "journalistes et/ou chroniqueurs" (50 % de présentatrices pour Nostalgie et 40 % pour Fun radio). Ce bon résultat s’explique notamment par l’absence des catégories "autres intervenants", "invités politiques" ou encore "experts" sur leurs antennes.
A noter que pour deux autres radios à dominante musicale, Virgin (Groupe Lagardère) et NRJ (Groupe NRJ), les taux globaux de femmes et d’hommes sont davantage déséquilibrés, ces résultats s’expliquant notamment par la présence d’invités non politiques, parmi lesquels les femmes sont relativement peu représentées (environ 25 % de femmes "autres intervenants").
A noter que pour deux autres radios à dominante musicale, Virgin (Groupe Lagardère) et NRJ (Groupe NRJ), les taux globaux de femmes et d’hommes sont davantage déséquilibrés, ces résultats s’expliquant notamment par la présence d’invités non politiques, parmi lesquels les femmes sont relativement peu représentées (environ 25 % de femmes "autres intervenants").
Le Conseil a tenu à rappeler que l’année 2015, première année d’application de la délibération, constitue une année de "rodage". Pour l’exercice 2016, le Conseil souhaite que les efforts se poursuivent quant aux délais de restitution, à la sélection des programmes et à l’exhaustivité des déclarations afin de pouvoir constater, le 31 janvier 2017, des progrès là où des insuffisances ont été relevées. Le Conseil va donc organiser une rencontre avec les opérateurs dans le courant de ce mois de mars afin de tirer un bilan de cette première expérience.