"Le rôle de Malher chez nous, c'était non pas d'incarner véritablement Radio Monaco mais d'annoncer la couleur, avec son style en décalage total avec l'image de Monaco. C'était surtout ce brin de fantaisie, ce côté artistique que souhaitait apporter notre fondateur Gildo Pallanca Pastor. Il aura été une marque dans la marque Radio Monaco. Le concept de son show quotidien de début de soirée "Malher allume la télé", tel que je lui avais suggéré en 2012 était la synthèse de tout ce qu'il a pu faire tout au long de sa carrière. De l'humeur, de la satire, du rythme, du rire, de l'auto dérision" explique Jean-Christophe Dimino.
Une dernière émission "piratée"
Cette ultime émission a été préparée "en cachette" avec la précieuse collaboration de son réalisateur Éric Embriaco qui a contacté un grand nombre de personnalités de radio qui ont travaillé avec lui ou simplement apprécié le style Malher, ces 37 dernières années.
"Lors du passage antenne à 19h05, j'ai fait mine de le lancer sans trop insister, sans en rajouter, puis j'ai quitté le studio. Il ne s'est douté absolument de rien ! Après son générique, je suis revenu et avec l'équipe on lui a "piraté" sa propre émission, avec témoignages en direct, en duplex, sons d'archives dont le fameux "Malher, t'es vraiment qu'un con" enregistré à l'époque par son pote Serge Gainsbourg" indique Jean-Christophe Dimino.
"Lors du passage antenne à 19h05, j'ai fait mine de le lancer sans trop insister, sans en rajouter, puis j'ai quitté le studio. Il ne s'est douté absolument de rien ! Après son générique, je suis revenu et avec l'équipe on lui a "piraté" sa propre émission, avec témoignages en direct, en duplex, sons d'archives dont le fameux "Malher, t'es vraiment qu'un con" enregistré à l'époque par son pote Serge Gainsbourg" indique Jean-Christophe Dimino.
Un pionnier et des hommages
Pour Jean-Christophe Dimino, Malher est plus qu'un pionnier : "Il a été le précurseur de toutes les grandes stars d'aujourd'hui en radio et même en télé, dans son registre d'animateur populaire doué du sens du spectacle. De Laurent Petitguillaume à Marc Scalia en passant par Bob le Cinglé, Fred Mussa et Francis Zegut, une douzaine de pros de la radio lui ont adressé de (longs) messages en forme d'hommage. Les 400 coups de sa jeunesse, les cuites mémorables, les histoires de studio, la vie, les femmes, les déménagements. Les virées, les gens qui l'ont viré... Malher eu la vie qu'il voulait, celle d'un saltimbanque anarchiste sur les bords, lui qui, adolescent, se promenait en costume-cravate l'été sur la plage de Biarritz, dans les pas de son père".
Bonne retraite Malher !
Bonne retraite Malher !