La Lettre Pro de la Radio n° 67 vient de paraitre

Louis Bodin, évangélisateur météo
Nous l’avons rencontré à Brive, en marge d’une conférence qu’il donnait pour une compagnie d’assurances devant une assemblée largement composée d’agriculteurs. Louis Bodin, très accessible, très ouvert, fait partie de ces hommes pour lesquels partager leur passion est une évidence. Et sa passion à lui, c’est la météo.

France Culture saute au plafond
La radio la plus exigeante du service public vient de nouveau d’atteindre l'un de ses meilleurs scores d’audience sur la vague. Son directeur, Olivier Poivre d’Arvor, en est presque le premier surpris, même s’il récolte aujourd’hui le fruit d’un travail… longue distance.

Radio : la force de l’actu
La 126 000 Janvier-mars 2015 de Médiamétrie confirme que la radio est un média très puissant : plus de 8 français de 13 ans et + l’ont encore écouté tous les jours. Sur cette vague portée par une actu très forte, les auditeurs n’ont pas lâché le média, loin s’en faut. Mais ils l’ont écouté autrement, privilégiant les Généralistes et les radios de proximité. Privilégiant d’autres choix dans un paysage très riche.

La recette Denac
Dans une vague un peu flasque pour la radio musicale, RFM s’offre un record d’audience. La radio adulte de la rue François-Ier est posée sur un socle d’auditeurs solides et fidèles, ce qui est une sorte de fantasme pour la plupart des radios. Ici, on construit sur la durée. Pour Jean-Philippe Denac, directeur de la station, RFM, c’est de la musique, mais aussi de l’humain !

Radio associative : mission impossible ?
La radio associative en France est vivace et opiniâtre. Elle compte près de 600 stations à travers le pays. Elle est le premier employeur de la radiodiffusion française. Mais elle ne peut quasiment vivre que de subventions, distribuées de plus en plus chichement dans le cadre d’un fonds gelé, tout en ayant pour mission de traiter de sujets très exigeants. Alors, la radio associative, mission impossible ? Le congrès de la CNRA réunira ce début mai ses militants les plus passionnés pour justement prouver que non.

DOSSIER
France Bleu repart de plus belle
Malgré la grève, l’audience de la grande radio proxi du service public n’a pas flanché au premier trimestre. Au contraire. La maison garde son rythme de croisière et Claude Esclatine, son directeur depuis un an, veut passer à la vitesse supérieure. Développer le réseau pour qu’il touche plus de régions, affiner encore le programme sans toucher à ce qui fait son succès, et entrer plus franchement encore dans l’ère numérique avec un nouveau site beaucoup plus efficace. Immersion dans les coulisses de la Maison "bleu", où nous avons rencontré quelques-uns de ceux qui l’animent au quotidien.

Divertir est une science
Lionel Sanchez est le responsable des programmes et de l’antenne de France Bleu Réseau. Autrement dit, c’est lui le patron des programmes de divertissement et de service qui rythment la journée de l’antenne quand les régions n’ont pas la main. Sa mission est complexe, puisqu’il est le garant à la fois de l’esprit et de la cohérence de l’antenne, sur des tranches pivots propulsées sur l'ensemble du réseau.

L’info à la racine
Dans la plupart des grands médias nationaux, l’info est pensée, pesée, éditée à Paris. La hiérarchie est à Paris, et les consignes partent de Paris. Chez France Bleu, c’est le contraire. Jean- Laurent Bernard, le rédacteur en chef, est bel et bien à Paris. Mais c’est le terrain et ses 44 locales qui lui propulsent toute la journée leurs priorités. Ça change à peu près tout.

Le mécanicien des ondes
Immersion express dans le bureau du garant de la mécanique d’antenne du réseau France Bleu, Christian Denis-le-Sève. Son bureau est situé en plein coeur du siège de France Bleu. Derrière lui, un grand open space peuplé d’animateurs qui peaufinent leurs contenus avant le passage à l’antenne.

Les auditeurs à l'antenne : à quoi ça sert ?
C'est vrai, quoi… Pourquoi ne pas faire tranquillement de la radio entre nous, sans se prendre la tête ? Ou alors, annoncer que le 250e appel au standard gagne une rencontre en loge avec Startempion qui passe dans le coin ?

Le PPM c'est pour quand ?
C'est une sensation connue de la plupart des directeurs de la musique et directeurs des programmes de radios musicales. Un beau jour, vous recevez un résultat de Callout, et celui-ci n'est pas cohérent. L'évolution d'une semaine sur l'autre, les chiffres obtenus par les nouveautés, une incohérence globale, que sais-je, votre expérience vous l'assure : quelque chose ne "sent pas bon". Autrement dit, ces chiffres ne sont pas fiables.

FG à Lens : électrochoc dans le Nord ?
L’élégante radio électro parisienne est arrivée à Lens depuis quelques semaines. En plein coeur du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, sur des terres traditionnellement très ouvertes à la musique électronique. Va-t-on assister à un électrochoc entre FG et sa vieille rivale Contact FM, implantée sur ces terres depuis toujours ? Ce n’est pas franchement l’état d’esprit d’Antoine Baduel, le patron de FG.

Morning : ne vous endormez pas
Votre Morning doit être le plus compétitif possible face à la concurrence. Ne vous endormez pas. Ne restez jamais sur vos acquis. Pour une équipe de Morning, comptez autour de 200 émissions par an. 200 matins à prendre le micro dans une radio vide avec comme mission d’attirer les trois quarts de l’audience de la journée. Le challenge est énorme. Voici les bons réflexes pour garder le rythme, parce que c’est quand vous pensez que tout va bien que le risque est le plus grand. Votre show doit être excellent tous les jours. Dites-vous que les auditeurs ne sont pas si fidèles que ça.

Les Indés Radios forcent le respect
Les Indés Radios viennent à nouveau de tutoyer leurs plus hauts niveaux d’audience historiques. Sur cette vague janvier-mars 2015, le Groupement s’offre plus de 8,7 millions d’auditeurs/jour. Pour Jean-Éric Valli, président, le public valide tout naturellement le niveau d’engagement et de qualité des opérateurs commerciaux indépendants. Il aimerait que les instances en fassent autant.