Radio France sera intégrée à France Médias aux côtés de France Télévisions, RFI, France 24 et l'INA.
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C'est le retour de l'ORTF éclatée en 1975 ou plutôt de la BBC à la française. Radio France, France Télévisions RFI et France 24, l’INA vont être regroupées au sein d’une holding baptisée "France Médias" et en deviendront des filiales, annonce le ministre de la Culture Franck Riester dans un entretien au Figaro. TV5Monde et Arte, aux statuts particuliers puisque d'autres pays étant parties prenantes comme l'Allemagne, la Belgique ou le Canada, ne seront pas inclus dans cette holding.
Holding avec conseil d'administration
Celle-ci sera créée début 2021 et son président sera nommé par son conseil d’administration, au sein duquel l’État sera minoritaire.
"Dans un monde marqué par la convergence des médias et l’évolution rapide des usages, les Français ont plus que jamais besoin d’un audiovisuel public qui unit toutes ses forces pour leur offrir un service accessible, ambitieux et adapté à la diversité de leurs besoins", indique Franck Riester dans le quotidien. France Médias disposera d’un conseil d’administration où l’État n’aura pas la majorité des sièges. Sur les 12 membres de ce conseil d’administration, trois seront des représentants de l’État et six des personnalités qualifiées et indépendantes (deux nommées par le Parlement, deux proposées par l’État après avis conforme du CSA et deux désignées par le conseil d’administration lui-même, au regard de leur expertise et après avis conforme du CSA). Il y aura également deux représentants des salariés.
C’est le conseil d’administration qui aura le pouvoir de choisir sa ou son président qui sera le dirigeant exécutif de France Médias. Ce choix devra ensuite être validé par un avis conforme du CSA et la personne proposée devra être auditionnée par les commissions culture du Parlement qui disposeront d’un droit de véto au 3/5e des voix.
"Dans un monde marqué par la convergence des médias et l’évolution rapide des usages, les Français ont plus que jamais besoin d’un audiovisuel public qui unit toutes ses forces pour leur offrir un service accessible, ambitieux et adapté à la diversité de leurs besoins", indique Franck Riester dans le quotidien. France Médias disposera d’un conseil d’administration où l’État n’aura pas la majorité des sièges. Sur les 12 membres de ce conseil d’administration, trois seront des représentants de l’État et six des personnalités qualifiées et indépendantes (deux nommées par le Parlement, deux proposées par l’État après avis conforme du CSA et deux désignées par le conseil d’administration lui-même, au regard de leur expertise et après avis conforme du CSA). Il y aura également deux représentants des salariés.
C’est le conseil d’administration qui aura le pouvoir de choisir sa ou son président qui sera le dirigeant exécutif de France Médias. Ce choix devra ensuite être validé par un avis conforme du CSA et la personne proposée devra être auditionnée par les commissions culture du Parlement qui disposeront d’un droit de véto au 3/5e des voix.