La RNT touche tout le monde, pas l'IP
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En tout, 30 facteurs de succès ont été identifiés dans huit domaines : structure institutionnelle, politiques et réglementaires, le contenu et l'offre, la technologie, le processus de commutation, les communications publiques, l'électronique grand public et de l'industrie automobile. Chacun de ces facteurs, clés de succès, est illustré par un exemple national spécifique.
Il est intéressant de noter que le chef de l'Unité Radio de l'UER, le Dr Christian Vogg, estime que "le passage au numérique n’est pas un problème que les radiodiffuseurs peuvent attaquer individuellement". Selon lui, "la transition technologique s’est avérée plus difficile qu'on ne l'imaginait au départ. Les conflits et les divergences sont fréquents chez les différentes structures concernées".
Enfin, pour le Dr Christian Vogg : "il faut qu’il y ait une coordination efficace entre toutes les parties prenantes. Les personnes interrogées ont souligné à plusieurs reprises que la pierre angulaire de l'ensemble de leur stratégie reposait sur la concurrence dans le contenu et sur la coopération dans la technologie. Cette approche permet aux radiodiffuseurs de se concentrer sur la création de contenus attrayants pour le public tout en externalisant des tâches non essentielles à d'autres parties prenantes".
Dans ce rapport, Roberto Suárez, un des responsables des études à l’UER, estime que "la radio terrestre est le seul moyen de diffusion qui permet d’atteindre tout le monde, ce que le protocole Internet (IP) ne peut pas garantir (…). C’est le seul moyen de diffuser des messages de service public et maintenir les valeurs démocratiques associées. La radio ne peut pas rester un "îlot analogique" dans le monde des médias numériques, d’autant plus que la radio analogique est saturée dans la plupart des pays européens".
Il est intéressant de noter que le chef de l'Unité Radio de l'UER, le Dr Christian Vogg, estime que "le passage au numérique n’est pas un problème que les radiodiffuseurs peuvent attaquer individuellement". Selon lui, "la transition technologique s’est avérée plus difficile qu'on ne l'imaginait au départ. Les conflits et les divergences sont fréquents chez les différentes structures concernées".
Enfin, pour le Dr Christian Vogg : "il faut qu’il y ait une coordination efficace entre toutes les parties prenantes. Les personnes interrogées ont souligné à plusieurs reprises que la pierre angulaire de l'ensemble de leur stratégie reposait sur la concurrence dans le contenu et sur la coopération dans la technologie. Cette approche permet aux radiodiffuseurs de se concentrer sur la création de contenus attrayants pour le public tout en externalisant des tâches non essentielles à d'autres parties prenantes".
Dans ce rapport, Roberto Suárez, un des responsables des études à l’UER, estime que "la radio terrestre est le seul moyen de diffusion qui permet d’atteindre tout le monde, ce que le protocole Internet (IP) ne peut pas garantir (…). C’est le seul moyen de diffuser des messages de service public et maintenir les valeurs démocratiques associées. La radio ne peut pas rester un "îlot analogique" dans le monde des médias numériques, d’autant plus que la radio analogique est saturée dans la plupart des pays européens".
DAB+ souvent ou DRM parfois
Le rapport recommande l’utilisation de la norme DAB+ ou, lorsque ce n’est pas possible, le DRM (la numérisation des Ondes Moyennes ou longues). Même si chaque pays est différent, le principe de ce rapport est de profiter de l’expérience de ceux qui se sont déjà lancés dans la RNT en pointant du doigt les succès mais également éventuelles erreurs. Parmi les différents points à retenir, il est nécessaire que tous les acteurs soient intégrés dans les réflexions, y compris les diffuseurs et les fabricants de matériels. Il faut aussi que les messages en direction des autorités soient les plus clairs et plus complets.
Il est aussi fortement conseillé que les autorités envisagent des méthodes qui inciteront les parties à s’impliquer vers la transition vers le numérique : des aides financières, une prolongation des autorisations d’émettre en analogique, une protection des nouveaux entrants... Et enfin, prévoir un calendrier d’extinction de la diffusion analogique afin de réduire le coût de la double diffusion.
Il est aussi fortement conseillé que les autorités envisagent des méthodes qui inciteront les parties à s’impliquer vers la transition vers le numérique : des aides financières, une prolongation des autorisations d’émettre en analogique, une protection des nouveaux entrants... Et enfin, prévoir un calendrier d’extinction de la diffusion analogique afin de réduire le coût de la double diffusion.
Autorisations par multiplex et non par radio
Une mesure ne va pas dans la tradition française : le rapport conseille que les autorisations soient délivrées à des opérateurs de multiplex plutôt qu’à des radios individuellement. Une radio ne risque donc pas de perdre son droit à émettre et cela permettrait donc d’éviter "des concours de beauté" où une autorité choisit des projets de radios, "une procédure lourde et coûteuse".
Du coté des contenus, il faut que l’offre numérique soit plus complète qu’en analogique, qu’elle comprenne des programmes originaux, mais il est aussi conseillé de privilégier les diffuseurs connus et familiers du grand public.
Du coté des contenus, il faut que l’offre numérique soit plus complète qu’en analogique, qu’elle comprenne des programmes originaux, mais il est aussi conseillé de privilégier les diffuseurs connus et familiers du grand public.
Prévoir au plus vite l'extinction de la FM
Selon l'UER, il faut que la diffusion soit la plus large possible sur le territoire. Il faut rappeler aux radios existantes que le fait de miser sur la RNT impose effectivement d'investir un peu plus aujourd’hui, mais cela permettra, à terme, de dépenser beaucoup moins plus tard.
Il faut également tout de suite offrir l’accès à la RNT aux les radios locales et être flexible sur la qualité de diffusion. Une radio d’information n’a pas besoin d’autant de débit qu'une radio musicale, et profiter du numérique pour diffuser un maximum de données associées.
Enfin, il faut évidemment communiquer sur la RNT : la promouvoir après du grand public par des messages simples.
Il faut également tout de suite offrir l’accès à la RNT aux les radios locales et être flexible sur la qualité de diffusion. Une radio d’information n’a pas besoin d’autant de débit qu'une radio musicale, et profiter du numérique pour diffuser un maximum de données associées.
Enfin, il faut évidemment communiquer sur la RNT : la promouvoir après du grand public par des messages simples.
Des récepteurs compatibles RNT et accessibles
Les postes de radio compatibles RNT doivent être accessibles à partir d’un prix très bas. Ils doivent pouvoir évoluer facilement avec la norme diffusion. Les réseaux de distribution doivent être formés afin de pouvoir informer les consommateurs. Il faut que les autoradios intègrent le plus rapidement possible la RNT et que les réseaux prévoient "l’after Marquet", la vente d’autoradios sur les véhicules déjà vendus.
Ce dossier de l'UER est donc très complet. Il semble qu’il pourrait être un élément important à la disposition des opérateurs, des autorités gouvernementales et enfin du CSA. CSA qui disposera ainsi d’éléments concrets dans sa réflexion sur le développement de la Radio Numérique Terrestre.
Le rapport de l'UER est disponible ICI
Ce dossier de l'UER est donc très complet. Il semble qu’il pourrait être un élément important à la disposition des opérateurs, des autorités gouvernementales et enfin du CSA. CSA qui disposera ainsi d’éléments concrets dans sa réflexion sur le développement de la Radio Numérique Terrestre.
Le rapport de l'UER est disponible ICI