Agnès Saal, présidente de l'Ina s'intéresse aussi aux radios associatives et à leurs archives sonores
L’Ina a pour mission la conservation patrimoniale de l’audiovisuel de la radio et de la télévision depuis leurs origines. L’institut diversifie ses partenaires en France et à l’étranger : depuis les années 80, l’Ina s’intéresse à l’activité des "radios libres". "Nous avons la compétence, le savoir faire, le métier et les procédures permettant de conserver de la meilleure manière possible un patrimoine audiovisuel" a d'ailleurs déclaré Agnès Saal.
On se rappelle que l’EPRA a été mise en liquidation suite à la réduction des subventions publiques. C’était le programme d’Échanges et productions radiophoniques qui finançait chaque année 400 heures de programmes de proximité au profit de 171 radios associatives. Les fonds de l’EPRA ont été mis en dépôt à l’Ina. Si les liquidateurs de l’EPRA l’acceptent, l’Ina pourrait intégrer ces fonds de manière permanente afin de conserver ces contenus sonores qui sont "la mémoire de l’histoire du pays et des radios".
On se rappelle que l’EPRA a été mise en liquidation suite à la réduction des subventions publiques. C’était le programme d’Échanges et productions radiophoniques qui finançait chaque année 400 heures de programmes de proximité au profit de 171 radios associatives. Les fonds de l’EPRA ont été mis en dépôt à l’Ina. Si les liquidateurs de l’EPRA l’acceptent, l’Ina pourrait intégrer ces fonds de manière permanente afin de conserver ces contenus sonores qui sont "la mémoire de l’histoire du pays et des radios".
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"Il me semble dommage qu’une fois assurée la conservation de cette mémoire, personne ne puisse y avoir accès. Il faut donc pourvoir donner accès à ces contenus tout en respectant tous les droits. On pourrait alors donner accès à un large public de façon limitée ou exhaustive. Au-delà, nous pourrions plus et mieux travailler avec les radios associatives. Ce que vous produisez au jour le jour pourrait être conservé, archivé et indexé à l’Ina. On pourrait alors donner accès au contenu soit à des fins de recherche, soit à un public vaste. Nous sommes ouverts à la discussion. L’archivage est une mission de service public et ne coutera rien aux radios. Il faudra l’organiser soit en passant par un organisme central, ou radios par radios" a déclaré Agnès Saal.
Interrogée par La Lettre Pro de la Radio, Agnès Saal a par ailleurs indiqué que ces accords pourraient aussi s’étendre aux radios privées, en règle générale.
Interrogée par La Lettre Pro de la Radio, Agnès Saal a par ailleurs indiqué que ces accords pourraient aussi s’étendre aux radios privées, en règle générale.