LLPR - Près de deux ans après votre arrivée, quelle est la place de la musique à France Inter ?
JP - Le musique à France Inter est présente sur l’ensemble de la grille. Avec 80 titres, notre playlist est nettement plus importante que les autres radios généralistes. On a une réunion par semaine, on décide des nouveautés et des titres qui sortent. Notre fonctionnement se situe entre la FM et les radios généralistes. On a plus de musique que les autres radios généralistes, et nous organisons plus de concerts. Nous crééons nos propres événements comme Charlotte Gainsbourg récemment, en exclusivité. La différence avec les autres stations est que nous diffusions aussi ces productions sur l’antenne. Nous réalisons des captations comme le dernier concert d’Arctic Monkeys au Zénith à Paris. Nous cassons souvent l’antenne pour diffuser des événements musicaux, comme récemment les Nuits de Fourvière à Lyon ou même ce soir pour la Fête de la Musique.
JP - Le musique à France Inter est présente sur l’ensemble de la grille. Avec 80 titres, notre playlist est nettement plus importante que les autres radios généralistes. On a une réunion par semaine, on décide des nouveautés et des titres qui sortent. Notre fonctionnement se situe entre la FM et les radios généralistes. On a plus de musique que les autres radios généralistes, et nous organisons plus de concerts. Nous crééons nos propres événements comme Charlotte Gainsbourg récemment, en exclusivité. La différence avec les autres stations est que nous diffusions aussi ces productions sur l’antenne. Nous réalisons des captations comme le dernier concert d’Arctic Monkeys au Zénith à Paris. Nous cassons souvent l’antenne pour diffuser des événements musicaux, comme récemment les Nuits de Fourvière à Lyon ou même ce soir pour la Fête de la Musique.
LLPR - Et sur le digital ?
JP - On essaye de développer la musique sur les réseaux sociaux où nous avons près de deux millions de followers sur Facebook et Twitter, ou 14 millions de visiteurs sur notre site, notamment la playlist de France Inter qui est proposée sur le site et l’ensemble des plateformes. On a demandé à des producteurs de la maison comme Laure Adler ou Jacques Vendroux de créer des playlists que nous mettons à disposition.
LLPR Quel doit-être le rôle de France Inter, radio de service public, pour la musique en France ?
JP - Nous avons une responsabilité : faire connaitre toute une scène française qui ne passe pas sur les autres radio. Nous avons 80 titres en playlists qui couvrent un spectre assez large : autant des artistes qui font partie du patrimoine : Françoise Hardy, Lavilliers ou Higelin. Des artistes qui ont une histoire avec la chaîne comme Biolay, Camille, Dominique A, Arthur H ou Miossec. Et nous accompagnons aussi une nouvelle génération que nous choisissons comment Eddy de Petro ou Clara Luciani.
LLPR - Les artistes issus des télé-crochets, comme The Voice, ont-ils leur place sur France Inter ?
JP - Il n’y a pas un type de parcours type pour être joué sur France Inter. C’est le cas de Julien Doré qui a gagné la Nouvelle Star. C’est un faux débat : la qualité artistique prime. Je ne regarde ni les maisons de disques, ni qui m’amène des titres.
JP - On essaye de développer la musique sur les réseaux sociaux où nous avons près de deux millions de followers sur Facebook et Twitter, ou 14 millions de visiteurs sur notre site, notamment la playlist de France Inter qui est proposée sur le site et l’ensemble des plateformes. On a demandé à des producteurs de la maison comme Laure Adler ou Jacques Vendroux de créer des playlists que nous mettons à disposition.
LLPR Quel doit-être le rôle de France Inter, radio de service public, pour la musique en France ?
JP - Nous avons une responsabilité : faire connaitre toute une scène française qui ne passe pas sur les autres radio. Nous avons 80 titres en playlists qui couvrent un spectre assez large : autant des artistes qui font partie du patrimoine : Françoise Hardy, Lavilliers ou Higelin. Des artistes qui ont une histoire avec la chaîne comme Biolay, Camille, Dominique A, Arthur H ou Miossec. Et nous accompagnons aussi une nouvelle génération que nous choisissons comment Eddy de Petro ou Clara Luciani.
LLPR - Les artistes issus des télé-crochets, comme The Voice, ont-ils leur place sur France Inter ?
JP - Il n’y a pas un type de parcours type pour être joué sur France Inter. C’est le cas de Julien Doré qui a gagné la Nouvelle Star. C’est un faux débat : la qualité artistique prime. Je ne regarde ni les maisons de disques, ni qui m’amène des titres.
LLPR - Les quotas francophones suscitent le débat, notamment auprès des radios privées. Les respectez-vous et quelle est votre vision ?
JP - On a des règles beaucoup plus strictes que les radios privées. On est à 40 % de quota à France Inter, que l’on respecte, alors que nous poussons beaucoup plus de jeunes artistes. Nous avons une obligation de diversité à l’année avec 10 000 titres différents diffusés chaque année, dont de nombreux artistes français. La production française a réussi à résister au marché mondial. Est-ce l’effet des quotas ? C’est un système contraignant et je vois les effets pervers, puisque certains arrivent à les contourner.
JP - On a des règles beaucoup plus strictes que les radios privées. On est à 40 % de quota à France Inter, que l’on respecte, alors que nous poussons beaucoup plus de jeunes artistes. Nous avons une obligation de diversité à l’année avec 10 000 titres différents diffusés chaque année, dont de nombreux artistes français. La production française a réussi à résister au marché mondial. Est-ce l’effet des quotas ? C’est un système contraignant et je vois les effets pervers, puisque certains arrivent à les contourner.