Philippe Devilier, président du Groupe Force One en compagnie de Malik Duroy directeur du développement commercial.
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LLPR - Comment s’annonce 2021 pour Force 1 publicité ?
PD - C’est une question compliquée parce qu’il y a beaucoup d’inconnues. Certes, il y a le vaccin, mais si la moitié des Français n’en veut pas, ça va poser un problème, de plus, le plan de vaccination sera étalé sur de longs mois. D’ici à mars, combien aura-t-on de reconfinements ou de couvre-feux ? Quelle sera la situation économique ? Aujourd’hui, certains annonceurs tirent la sonnette d’alarme en nous disant : attention… Alerte !!!! Trésorerie ! Pour beaucoup, les prêts garantis par l’État ont été consommés et, pour tous, pèse l’incertitude du lendemain. Tout cela va continuer d’entacher le marché publicitaire et nos activités.
PD - C’est une question compliquée parce qu’il y a beaucoup d’inconnues. Certes, il y a le vaccin, mais si la moitié des Français n’en veut pas, ça va poser un problème, de plus, le plan de vaccination sera étalé sur de longs mois. D’ici à mars, combien aura-t-on de reconfinements ou de couvre-feux ? Quelle sera la situation économique ? Aujourd’hui, certains annonceurs tirent la sonnette d’alarme en nous disant : attention… Alerte !!!! Trésorerie ! Pour beaucoup, les prêts garantis par l’État ont été consommés et, pour tous, pèse l’incertitude du lendemain. Tout cela va continuer d’entacher le marché publicitaire et nos activités.
LLPR - Quels enseignements tirez-vous de l’année 2020 ?
PD - Tout d’abord, je constate que la crise sanitaire et la crise économique ont fortement impacté le marché publicitaire local. J’en veux pour preuve que la pub nationale a redémarré beaucoup plus rapidement que la pub locale, que ce soit en mai ou en décembre 2020. Ça s’explique par la fermeture des activités de loisirs et de l’évènementiel, habituellement
très présents dans nos écrans. J’ajoute que toute l’économie autour du digital profite uniquement à la publicité nationale. Sur l’année 2020, le chiffre d’affaires de la pub locale est en forte baisse de moins 30% en moyenne. Néanmoins, notre groupe termine l’année à moins 19%. Une fois que l’on a dit ça, il y a de quoi s’inquiéter de la situation financière des acteurs locaux qui n’est pas bonne. Il faut cependant préciser que les annonceurs locaux sont revenus à la radio plus que sur d’autres médias confirmant ainsi leur confiance dans le support.
PD - Tout d’abord, je constate que la crise sanitaire et la crise économique ont fortement impacté le marché publicitaire local. J’en veux pour preuve que la pub nationale a redémarré beaucoup plus rapidement que la pub locale, que ce soit en mai ou en décembre 2020. Ça s’explique par la fermeture des activités de loisirs et de l’évènementiel, habituellement
très présents dans nos écrans. J’ajoute que toute l’économie autour du digital profite uniquement à la publicité nationale. Sur l’année 2020, le chiffre d’affaires de la pub locale est en forte baisse de moins 30% en moyenne. Néanmoins, notre groupe termine l’année à moins 19%. Une fois que l’on a dit ça, il y a de quoi s’inquiéter de la situation financière des acteurs locaux qui n’est pas bonne. Il faut cependant préciser que les annonceurs locaux sont revenus à la radio plus que sur d’autres médias confirmant ainsi leur confiance dans le support.
"Aujourd’hui, quand on fait moins 20% de chiffre d’affaires, on se dit : formidable ! En 2019, on aurait crié à la catastrophe !" Philippe Devillier
LLPR - Malgré le tableau plutôt gris que vous décrivez, la crise a-t-elle fait apparaître de nouveaux annonceurs ?
MD - Oui, ce sont des annonceurs que nous sommes allés chercher avec les dents. Il a fallu être inventif en particulier auprès des collectivités et transformer des campagnes liées aux fêtes ou à l’évènementiel en campagnes de défense du commerce local, par exemple. Ça a été déterminant pour maintenir la ligne budgétaire avec les collectivités. Nous sommes aussi allés chercher les secteurs inhabituels, comme le syndicat de la viande qui voulait communiquer sur la qualité de ses produits et la proximité des productions.
LLPR - Le digital commence-t-il à prendre de l’ampleur sur vos secteurs commerciaux du Nord et du Pas-de-Calais ?
MD - Nous sommes en phase de démarrage sur le digital. Pour le moment, ça reste compliqué au regard de la situation actuelle. Néanmoins, nous poursuivrons l’évangélisation.
MD - Oui, ce sont des annonceurs que nous sommes allés chercher avec les dents. Il a fallu être inventif en particulier auprès des collectivités et transformer des campagnes liées aux fêtes ou à l’évènementiel en campagnes de défense du commerce local, par exemple. Ça a été déterminant pour maintenir la ligne budgétaire avec les collectivités. Nous sommes aussi allés chercher les secteurs inhabituels, comme le syndicat de la viande qui voulait communiquer sur la qualité de ses produits et la proximité des productions.
LLPR - Le digital commence-t-il à prendre de l’ampleur sur vos secteurs commerciaux du Nord et du Pas-de-Calais ?
MD - Nous sommes en phase de démarrage sur le digital. Pour le moment, ça reste compliqué au regard de la situation actuelle. Néanmoins, nous poursuivrons l’évangélisation.
Bon à savoir
Force 1 Publicité est leader dans les Hauts-de-France. La régie commercialise Skyrock à Lille, Virgin Radio, HORIZON, Skyrock, RTL2 et RDL sur Lens-Béthune, HORIZON et RTL 2 à Arras, RFM et Metropolys à Douai, RFM à Cambrai, Delta FM (dont elle est la régie locale exclusive dans toute la région), Fun Radio, RDL, Skyrock à Dunkerque, Delta FM à Boulogne et RDL à Montreuil, Le Touquet et Saint-Pol-sur-Ternoise. La régie vient de renforcer ses positions à Saint-Omer avec Delta FM et Metropolys.