LLP - Le SNJ Radio France juge la nouvelle grille "inapplicable en l’état". Est-ce déjà la fin de ce qu’on appelle la "Réforme Perrier" ?
CP - Il n’y a pas de réforme, mais une évolution qui s’inscrit dans la continuité d’un plan d’action engagé en 2008.
Le travail entamé depuis plusieurs mois, a consisté à réunir en août l’ensemble des 150 cadres du réseau. A l’issue de 8 réunions organisées à Paris et 7 en régions, nous avons défini ensemble un avenir partagé.
L’évolution de cette stratégie (rythmique des titres, interactivité) étant différente dans les grandes agglomérations que dans les zones rurales, l’objectif n’est pas de faire la même chose à Lille qu’à Guéret, par exemple. Cette stratégie a vocation de s’appliquer à tout le réseau, chaque fois que cela est possible. Aujourd’hui, chaque rédacteur en chef et directeur travaille en concertation avec leurs équipes pour être dans la continuité ou non de ce plan d’action.
Le travail entamé depuis plusieurs mois, a consisté à réunir en août l’ensemble des 150 cadres du réseau. A l’issue de 8 réunions organisées à Paris et 7 en régions, nous avons défini ensemble un avenir partagé.
L’évolution de cette stratégie (rythmique des titres, interactivité) étant différente dans les grandes agglomérations que dans les zones rurales, l’objectif n’est pas de faire la même chose à Lille qu’à Guéret, par exemple. Cette stratégie a vocation de s’appliquer à tout le réseau, chaque fois que cela est possible. Aujourd’hui, chaque rédacteur en chef et directeur travaille en concertation avec leurs équipes pour être dans la continuité ou non de ce plan d’action.
LLP - Le nombre de journalistes varie de 6 à 13 dans les stations. Pensez-vous pouvoir allouer des postes supplémentaires aux "petites" rédactions ?
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CP - L’histoire fait qu’à France Bleu, depuis plus de 30 ans, les effectifs sont différents d’une station à une autre. Selon les zones de service, et en particulier sur les grandes agglomérations, une rédaction à 6 journalistes est effectivement insuffisante. Néanmoins, étant garant du budget qui est allouée à France Bleu, je dois aussi respecter le financement et les effectifs de ce réseau, et nous ne pouvons nous réclamer d’une uniformisation, cela serait contraire à la spécificité de notre réseau.
Fort d’une rédaction de 350 journalistes, je souhaite rappeler tout mon attachement pour le travail effectué sur le terrain : reportages, extérieurs, etc…
Fort d’une rédaction de 350 journalistes, je souhaite rappeler tout mon attachement pour le travail effectué sur le terrain : reportages, extérieurs, etc…
LLP - Comment réagissez-vous face à ce mouvement de grève prévu ce jeudi dans les locales ?
CP - Je respecte pleinement le droit de grève, je peux comprendre les inquiétudes. Chaque évolution amène des remises en question. Je les accepte. Toutefois, je tiens à préciser qu’il y a deux préavis de grève différents : le premier sur une journée nationale d’action déposée par le CGT, n’ayant rien à voir avec le préavis de grève déposé par le SNJ.