"Depuis 2 ans, l’enveloppe allouée à la subvention sélective du FSER a baissé de plus de 18%. L'autre partie de l'aide publique, l'enveloppe de la "subvention d'exploitation", basée sur le budget de l'entreprise, n'a pas augmenté" rappelle le SNRL. Mécaniquement, des centaines de petites radios voient leur budget réduit et menacent de licencier. Au même moment, il leur est demandé des efforts considérables comme en témoigne la signature de l'accord avec le Ministère de l'Education Nationale dans la logique de l'effort national en faveur de l'éducation à la citoyenneté à la suite des actes criminels de masse contre la liberté de la presse et la liberté culturelle de la jeunesse.
"Les notifications concernant les subventions sélectives arrivent dans les radios suscitant des déceptions et des interrogations face à la baisse sensible de l'aide publique. Effectivement, on peut constater une baisse de 10,2% pour le même nombre de points obtenus par une radio par rapport à l’année précédente. L’enveloppe allouée à la subvention sélective a baissé de 6,7% par rapport à 2014 et de 18,6% par rapport à 2013" explique le syndicat présidé par Emmanuel Boutterin.
"Les notifications concernant les subventions sélectives arrivent dans les radios suscitant des déceptions et des interrogations face à la baisse sensible de l'aide publique. Effectivement, on peut constater une baisse de 10,2% pour le même nombre de points obtenus par une radio par rapport à l’année précédente. L’enveloppe allouée à la subvention sélective a baissé de 6,7% par rapport à 2014 et de 18,6% par rapport à 2013" explique le syndicat présidé par Emmanuel Boutterin.
Renforcer, dès maintenant, le FSER
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Du fait des avancées sociales dans la branche, la masse salariale augmente mécaniquement de 4% en 2016, en dépit de la rigueur sur les salaires. "Or, le FSER reste fixé à 29 M€ en 2016 est pratiquement gelé depuis 4 ans. Parallèlement, de petits projets sur le web obtiennent, pour quelques centaines de "clics" virtuels, un fonds doté d'un million et demi à discrétion du Ministère de la Culture, s'affranchissant même pour certains du Code du Travail et des droits d'auteur. Voilà comment on soutient des secteurs dérégulés de la communication". Pour Sylvain Delfau, Secrétaire Général : "à l'heure de l'urgence économique et sociale, c'est à croire que notre pays marche sur la tête !".
"Le maintien d'une enveloppe minimale au FSER fragilise les radios locales associatives et les emplois. Si rien n'est fait, la baisse des moyens dédiés aux radios va impacter leurs équipes et par là même leur mission de communication sociale de proximité sur leur zone de compétence territoriale impartie par le CSA". C'est pourquoi le SNRL souhaite qu’une dotation supplémentaire soit ajoutée au budget du FSER et que le Budget global du FSER 2017 soit revu à la hausse "de manière significative et pérenne".
"Le maintien d'une enveloppe minimale au FSER fragilise les radios locales associatives et les emplois. Si rien n'est fait, la baisse des moyens dédiés aux radios va impacter leurs équipes et par là même leur mission de communication sociale de proximité sur leur zone de compétence territoriale impartie par le CSA". C'est pourquoi le SNRL souhaite qu’une dotation supplémentaire soit ajoutée au budget du FSER et que le Budget global du FSER 2017 soit revu à la hausse "de manière significative et pérenne".
Des bénéficiaires en hausse de 5.5% en 4 ans
Le syndicat professionnel des radios associatives souhaite que soit neutralisé le recul des moyens alloués aux radios locales de l'économie sociale. Le syndicat demande une dotation supplémentaire, dès maintenant pour un montant d’un million d'euros affecté en urgence au FSER 2016 afin d'éviter la casse et de renforcer les moyens dédiés à l’aide sélective du FSER. "Il faut une volonté sur le moyen terme pour sauver la radiodiffusion de proximité. Le nombre de radios locales bénéficiant de l'aide publique réglementaire a augmenté de 5,5% en 4 ans et le nombre de radios bénéficiant de l'aide sélective augmente également. On ne peut que s'en réjouir, puisque cela est la preuve de la richesse de leurs activités et de leur attractivité".
Un nouveau mécanisme imaginé en 2013 devait permettre de revaloriser l’enveloppe consacrée à la subvention sélective dans un système contraint. Mais cela n’a pas eu l’effet escompté en raison de la stagnation de l'enveloppe globale de 29 millions et de l'amélioration incontestable des activités des radios au bénéfice des territoires. Celle-ci entraine une évolution positive de leur volume d'activité, et donc de leur budget sur lequel est corrélé l'aide publique réglementaire.
Un nouveau mécanisme imaginé en 2013 devait permettre de revaloriser l’enveloppe consacrée à la subvention sélective dans un système contraint. Mais cela n’a pas eu l’effet escompté en raison de la stagnation de l'enveloppe globale de 29 millions et de l'amélioration incontestable des activités des radios au bénéfice des territoires. Celle-ci entraine une évolution positive de leur volume d'activité, et donc de leur budget sur lequel est corrélé l'aide publique réglementaire.
Un FSER à 32 M€ en 2017
L'aide publique réglementaire resterait donc l'épine dorsale d'un système qui semble avoir fait ses preuves, tant dans l'activité des radios que dans le contrôle de leurs comptes. Quoi que l'on fasse, on peut constater que les 29 millions d'euros du FSER sont insuffisants.
Le SNRL a donc chiffré l'augmentation nécessaire du FSER sur l'exercice 2017 à 3 millions d'euros. Le syndicat professionnel des radios vient d'ailleurs d'entamer une campagne d'information et de sensibilisation auprès des parlementaires en ce sens et réclame également des leviers d'optimisation complémentaires. Pour Loïc Chusseau, Délégué national aux affaires culturelles du syndicat, "il faut supprimer la dégressivité des tranches de produits au-delà de 219 999€, la mise en place d’un observatoire de la radiodiffusion dans le cadre d’une observation partagée sous l'autorité de l'Etat et du CSA, la création d’une plateforme de la radiodiffusion associative permettant la diversification des produits, la mobilisation d’un fond spécifique pour l’éducation aux médias" suite à la signature de l’accord-cadre entre le Ministère de l’Education Nationale et le SNRL.
Le SNRL a donc chiffré l'augmentation nécessaire du FSER sur l'exercice 2017 à 3 millions d'euros. Le syndicat professionnel des radios vient d'ailleurs d'entamer une campagne d'information et de sensibilisation auprès des parlementaires en ce sens et réclame également des leviers d'optimisation complémentaires. Pour Loïc Chusseau, Délégué national aux affaires culturelles du syndicat, "il faut supprimer la dégressivité des tranches de produits au-delà de 219 999€, la mise en place d’un observatoire de la radiodiffusion dans le cadre d’une observation partagée sous l'autorité de l'Etat et du CSA, la création d’une plateforme de la radiodiffusion associative permettant la diversification des produits, la mobilisation d’un fond spécifique pour l’éducation aux médias" suite à la signature de l’accord-cadre entre le Ministère de l’Education Nationale et le SNRL.