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Arnaud Lagardère a été bavard ce mardi matin. En marge de la rentrée d'Europe 1, il a passé un long moment avec plusieurs journalistes avec lesquels il s'est prêté librement et de façon très détendue à de nombreuses questions / réponses. Sur la situation d'Europe 1, Arnaud Lagardère espère que "le mouvement s'inverse à la fin de la saison" (...) "Si vous estimez qu’une grille ne peut pas marcher dans le temps, Il faut la changer. On va se donner du temps car on a choisi une personne, Constance Benqué (DG de Lagardère News, NDLR), qui est dans la maison depuis longtemps". Il dément tous les chiffres sur la situation économique d'Europe 1 : "Les revenus publicitaires ne sont pas en accord avec la baisse de l’audience. Nous gagnons de l'argent grâce aux radios musicales (...) Il faut que l'on fasse des économies, mais il faut faire attention quand vous couper les coûts ".
"Si on me propose un prix fou..."
Il est revenu, assez longuement, sur les différentes rumeurs et déclarations avant l'été sur la vente des radios musicales Virgin Radio et RFM : "En dehors d’Europe 1, Paris Match et Le JDD, qui sont le coeur sacré du groupe, j’ai aussi un devoir vis-à-vis de mes actionnaires. Si on me propose un prix fou, je ne peux que l’accepter. On est pas vendeur, mais si des gens viennent nous voir avec des offres qu’on ne peut pas refuser, on les regardera". Concernant le format des radios musicales, Arnaud Lagardère croit encore à la pérennité du format : "Je ne condamne pas les musicales. Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent que le streaming musical explose les radios. Quand vous voyez ce qui se passe aux États-Unis, vous vous apercevez que c’est faux. (...) Aujourd'hui, tout le monde a peur de tout, on a peur que les jeunes n’écoutent plus les radios, ça ne veut pas dire qu’il n’y a plus de place pour la radio". Sur le choix du basculement de la marque Europe 2 vers Virgin Radio, "On a fait ce pari à l’époque et on ne le regrette pas. Virgin est une marque très forte".
Ne pas être dans le quotidien
Sur le départ de Laurent Guimier de la direction d'Europe 1 après une saison, "Lui et moi, on ne voyait pas la suite de la même manière. Il ne souhaitait pas continuer non plus de son côté. Ça s’est très bien passé. Mais un divorce, ce n’est pas facile à gérer : il y a des déceptions des deux côtés. Il venait d’un média florissant, premier de France, ce n’est pas un constat qui a été facile. La dynamique était cassée, on ne savait pas comment la remonter". Précisant qu'il n'était "pas sûr les choses se seraient améliorées si Frédéric Schlesinger ou Laurent Guimier étaient restés".
Sur son maintien à la présidence d'Europe 1 qu'il cumule avec celle de son groupe, "comme je l’ai fait pour notre branche dans le sport, quand une activité va mal je m’y mets car c’est mon rôle. La branche sport a été redressée grâce aux équipes et j’en suis sorti. Le jour où Europe 1 aura retrouvé des couleurs, gagnera de l’argent et aura des niveaux d’audience qu’on espère, je pourrai partir (de la présidence d’Europe 1, NDLR). Mon rôle n’est pas d’être dans le quotidien mais d’être présent et de montrer aux équipes qu’ils ont le soutien du groupe".
Enfin, il a justifié ses prises de parole sur un compte personnel Instagram, assez originales pour un grand patron français. "Je ne l’ai pas mis privé. Je ne vois pas pourquoi je le cacherai. Je suis pas mal de personnalités, d’entreprises ou de chefs d’entreprise à l’étranger. Pas mal de chefs d’entreprises américains le font, moins en France. On voit des choses assez passionnantes sur Instagram".
Sur son maintien à la présidence d'Europe 1 qu'il cumule avec celle de son groupe, "comme je l’ai fait pour notre branche dans le sport, quand une activité va mal je m’y mets car c’est mon rôle. La branche sport a été redressée grâce aux équipes et j’en suis sorti. Le jour où Europe 1 aura retrouvé des couleurs, gagnera de l’argent et aura des niveaux d’audience qu’on espère, je pourrai partir (de la présidence d’Europe 1, NDLR). Mon rôle n’est pas d’être dans le quotidien mais d’être présent et de montrer aux équipes qu’ils ont le soutien du groupe".
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