"Pour mieux travailler ensemble, il nous paraissait nécessaire de nous doter d’outils comme celui-ci pour mieux évaluer, année après année, leurs forces, leurs faiblesses et leurs évolutions" explique Sylvain Deleau, Président de la CORLAB (Coordination des radios locales et associatives de Bretagne).
"Leur force, c’est d’abord leur nombre, 35 radios associatives en Bretagne, bientôt 36, et leur grande diversité : radios rurales, urbaines, musicales, en langues bretonnes, confessionnelles, laïques, ou encore universitaires. Leur faiblesse, c’est leur modèle économique et plus particulièrement leur grande dépendance à l’égard des financements publics (plus de 70% de nos budgets)" souligne le Président.
"Face à la mutation très forte et très rapide du paysage médiatique français, nous sentons tous que nous sommes à un tournant. Plus que jamais, nos radios ont un rôle clé à jouer dans la « communication sociale de proximité » souhaitée par le législateur, en proposant des contenus alternatifs. Pour nous, la réponse à ces évolutions fortes et rapides passera d’abord pas une ré-interrogation de nos valeurs et de nos projets associatifs, mais également du projet collectif de la CORLAB".
Et, grâce à cet état des lieux de la radio associative en Bretagne, la Coordination des radios locales et associatives de Bretagne s'interroge sur son rôle à jouer jouer demain sur les territoires, sur la modernisation de ses moyens de diffusion de ses programmes ou encore sur sa place dans ce que l’on appelle aujourd’hui l’éducation aux médias et à la citoyenneté : "Face à toutes ces questions, nous nous inscrivons dans les valeurs et dans la démarche de l’Economie Sociale et Solidaire" réplique Sylvain Delfeau.
"Innovation, coopération, mutualisation, solidarité et transversalité sont pour la CORLAB les termes clés d’un travail collectif indispensable pour assurer la pérennité de nos radios, tout en respectant les spécificités de chacun" conclut Sylvain Delfau.
"Leur force, c’est d’abord leur nombre, 35 radios associatives en Bretagne, bientôt 36, et leur grande diversité : radios rurales, urbaines, musicales, en langues bretonnes, confessionnelles, laïques, ou encore universitaires. Leur faiblesse, c’est leur modèle économique et plus particulièrement leur grande dépendance à l’égard des financements publics (plus de 70% de nos budgets)" souligne le Président.
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"Innovation, coopération, mutualisation, solidarité et transversalité sont pour la CORLAB les termes clés d’un travail collectif indispensable pour assurer la pérennité de nos radios, tout en respectant les spécificités de chacun" conclut Sylvain Delfau.
En 2014, le produit total des radios en Bretagne est de 4 226 593 € Si l’on tient compte des aides à l’emploi, les financements publics représentent 72% de leurs ressources, soit 3 036 597 €. Seules 14 radios sur les 35 vendent des espaces publicitaires à caractère commercial et seulement 6 d’entre elles ont un volume de ventes significatif (plus de 5 000 € / an).
Enfin, 20 radios sur 35 vendent et diffusent des Message d’Intérêt Général / Collectif (MIC/MIG) mais là encore seulement 6 d’entre elles ont un volume de ventes significatif (plus de 5 000 € / an).
Enfin, 20 radios sur 35 vendent et diffusent des Message d’Intérêt Général / Collectif (MIC/MIG) mais là encore seulement 6 d’entre elles ont un volume de ventes significatif (plus de 5 000 € / an).
Avec 4 salariés en moyenne par radio, les radios associatives en Bretagne sont de plus en plus professionnelles. Seules 6 d’entre elles ne comptent qu’un salarié en 2014. De manière générale, la première embauche est celle d’un animateur. Souvent animateur /technicien, il constitue le noyau dur des salariés des radios, soit 51 salariés sur 128. 80% des personnes employées sont en CDI. Les personnes embauchées en CDD sont pour presque la moitié d’entre elles en emplois aidés (CAE/CUI).
Les salaires représentent 65% du budget des radios.
Parmi les salariés la répartition homme / femme est relativement équilibrée (75 hommes / 54 femmes). Deux éléments sont à noter : sur les 19 postes de direction existants, seuls 4 sont occupés par des femmes (2 directrices, 2 coordinatrices) et sur 35 radios, 4 sont présidées par des femmes.
Les salaires représentent 65% du budget des radios.
Parmi les salariés la répartition homme / femme est relativement équilibrée (75 hommes / 54 femmes). Deux éléments sont à noter : sur les 19 postes de direction existants, seuls 4 sont occupés par des femmes (2 directrices, 2 coordinatrices) et sur 35 radios, 4 sont présidées par des femmes.
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L’État, via le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER), est le premier financeur des radios associatives.
En 2014, les radios bretonnes ont reçu 1 594 739 € du FSER, soit 46 904 € en moyenne par radio. Si l’on ne tient pas compte des subventions spécifiques accordées aux radios pour la création de programmes en langues bretonnes (19%), les communes sont le second financeur public des radios en Bretagne, soit 226 292 € versés en 2014.
Sur les 4 départements, les communes d’Ille-et-Vilaine sont les plus généreuses avec 11 110 € versés en moyenne par radio.
L'étude complète est disponible ICI
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