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Les radios associatives fédèrent, au sein de la FRAP, plus de 1400 bénévoles. Il est difficile de définir un profil type sur le réseau de la FRAP. La médiane est de 56 bénévoles par radio (pour un maximum 260 bénévoles et un minimum de 5). De même, les profils des bénévoles reflètent la diversité des lignes éditoriales de la FRAP. Si la moyenne d’âge est de 42 ans sur l’ensemble du réseau, le profil type des radios oscille entre 15 ans d’âge moyen pour la plus jeune et de 68 ans pour la plus âgée. 6 radios de la fédération accueillent majoritairement des bénévoles retraités, 2 radios accueillent majoritairement des étudiants et 1 radio des collégiens.
87 salariés dont 75 équivalent temps plein
À l’image de l’ensemble du secteur associatif, les radios de la FRAP sont de plus en plus professionnelles. Elles emploient 87 salariés (75 équivalent temps plein) sur des postes de direction, de technique, de journalisme, ou d’administration. Certaines associations bénéficient en plus de leurs effectifs de salariés supplémentaires mis à disposition par d’autres structures (11 salariés). Si les employés se sont rapidement constitués comme essentiels au bon fonctionnement de la vie des radios associatives, l’embauche est une vraie prise de risque pour une structure.
La masse salariale constitue 54% des charges totales des radios. Pour embaucher, les radios peuvent recourir à des dispositifs d’aides à l’emploi. En 2015, 12 radios de la FRAP bénéficient d’aides à l’emploi. Ces aides représentent 5,7% du produit des radios.
Les radios ouvrent de nouveaux postes et embauchent principalement des salariés en début de carrière (la moyenne d’âge des salariés est 37 ans). Elles les forment et cherchent à pérenniser leur poste. Ainsi, au sein des radios de la FRAP, 76% des contrats sont des CDI et les emplois non subventionnés sont majoritaires à 76%.
La masse salariale constitue 54% des charges totales des radios. Pour embaucher, les radios peuvent recourir à des dispositifs d’aides à l’emploi. En 2015, 12 radios de la FRAP bénéficient d’aides à l’emploi. Ces aides représentent 5,7% du produit des radios.
Les radios ouvrent de nouveaux postes et embauchent principalement des salariés en début de carrière (la moyenne d’âge des salariés est 37 ans). Elles les forment et cherchent à pérenniser leur poste. Ainsi, au sein des radios de la FRAP, 76% des contrats sont des CDI et les emplois non subventionnés sont majoritaires à 76%.
1 000 émissions produites sur l’ensemble du réseau
Sur cette étude, la FRAP compte une radio de moins que l’an dernier mais autant de fréquences. En effet, en 2015, la station Radio Château a cessé d’émettre. L’Autre Radio, qui émet en continu et en FM depuis 2008 à Château-Gontier a augmenté sa couverture en obtenant une deuxième fréquence à Laval. Les 21 radios du réseau de la FRAP réunissent 39 fréquences sur l’ensemble de la région Pays de la Loire. 48 émetteurs assurent cette diffusion, 36 appartiennent aux radios et 12 sont loués. En Loire-Atlantique, 7 radios diffusent sur la Radio Numérique Terrestre (RNT).
En moyenne, une radio produit une cinquantaine d’émissions par semaine, ce qui correspond à plus de 1 000 émissions produites sur l’ensemble du réseau. La plage horaire privilégiée pour les émissions quotidiennes est celle comprise entre 17h et 20h. C’est aussi à cette heure, entre la vie professionnelle et le retour à la maison, que les bénévoles sont le plus disponibles.
En moyenne, une radio produit une cinquantaine d’émissions par semaine, ce qui correspond à plus de 1 000 émissions produites sur l’ensemble du réseau. La plage horaire privilégiée pour les émissions quotidiennes est celle comprise entre 17h et 20h. C’est aussi à cette heure, entre la vie professionnelle et le retour à la maison, que les bénévoles sont le plus disponibles.
L'Etat : premier finaceur des Associatives
Le produit total des radios atteint un niveau historique en 2015 à 3 310 625€ (2 993 457€ en 2014). Si les radios associatives fonctionnent grâce aux subventions publiques (58% de leurs ressources), cette hausse générale des produits est liée aux activités annexes et à la diversification des ressources. Les subventions totales des radios sont en baisse depuis 3 ans (- 4% entre 2013 et 2015). Les recettes liées à la diversification de ressources sont toutes en hausse et prennent de la place dans le budget des radios. Ainsi, les recettes des ateliers radios sont passées de 60 545€ à 81 948€ (+35%), celle des événements de 39 136€ à 45 739€ (+17%) et les recettes publicitaires de 236 957€ à 255 016€ (+8%).
Le premier financeur des radios de catégorie A est l’état via le Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER). Les radios de la FRAP ont reçu 999 763€ du FSER soit une moyenne de 47 607€ par radio. Le FSER représente 30% du produit total des radios. Une part à la baisse comparé à 2014 où le FSER représentait 36% du budget des radios. à noter, les aides du Conseil régional sont en hausse et passent de 127 448€ en 2014 à 144 281€ en 2015 (+13%).
Le premier financeur des radios de catégorie A est l’état via le Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER). Les radios de la FRAP ont reçu 999 763€ du FSER soit une moyenne de 47 607€ par radio. Le FSER représente 30% du produit total des radios. Une part à la baisse comparé à 2014 où le FSER représentait 36% du budget des radios. à noter, les aides du Conseil régional sont en hausse et passent de 127 448€ en 2014 à 144 281€ en 2015 (+13%).
Et des charges stables
L’ensemble des charges des radios de la FRAP s’élève à 2 715 543€ en 2015. Elles s’élevaient à 3 047 127€ en 2014. Cette réduction entre 2014 et 2015 est liée à la réduction du nombre d’emploi (98 salariés en 2014 contre 87 en 2015). Néanmoins, les charges salariales restent la principale source de dépense des radios associatives. Elle s’élève pour les radios de la FRAP à 1 464 760€ en 2015. Dans l’ensemble, les autres charges des radios associatives sont stables d’une années sur l’autre.
L'étude complète est disponible ICI
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