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LLPR - Comment est né Mediatic Conseils ?
MC - L’aventure a débuté en janvier 2004, à la suite de mon départ du groupe One FM et après le développement spectaculaire de la régie publicitaire MediaOne Contact à Genève et Lausanne avec un chiffre d’affaires de 8 millions de francs suisses en 2023. Fort d’une
légi/mité mais sans réseau hors de la Suisse, j’ai décidé de suivre les pas de mon ami et mentor, le texan Paul Weyland, conférencier, écrivain et formateur international hors pair. J’ai vendu mes premières formations en Suisse puis en France auprès d’indépendants comme Fréquence Plus, Thollon la Radio Plus, Résonnance… Jean-Philippe Olivieri, alors directeur des Indés Radios m’a ouvert la porte du groupement et j’ai multiplié les formatons inters à Paris et intras en régions.
MC - L’aventure a débuté en janvier 2004, à la suite de mon départ du groupe One FM et après le développement spectaculaire de la régie publicitaire MediaOne Contact à Genève et Lausanne avec un chiffre d’affaires de 8 millions de francs suisses en 2023. Fort d’une
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Durant les premières années 2000, je suis intervenu dans des radios locales de toutes les régions françaises. Puis, NRJ Global Régions m’a confié à plusieurs reprises la formation de toutes les équipes locales et régionales de l’hexagone. Ce qui m’a ensuite ouvert la porte d’autres régies de NRJ en Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion, Nouvelle Calédonie. J’ai également formé durant de nombreuses années tous les commerciaux et managers de Régie Radio Régions à Rennes, Paris puis en province, au fil de son développement.
LLPR - Qu’est-ce qui vous a amené à travailler en Afrique ?
MC - Mes premières formations à l’étranger m’ont amené chez Hit Radio au Maroc puis chez RFM à Dakar mais c’est à par/r de 2007 que j’ai vraiment commencé à parcourir l’Afrique pour l’ONG suisse la Fondation Hirondelle et les stations partenaires de la plus grande radio d’Afrique, Radio Okapi. Mes missions consistaient à aider des radios communautaires à développer des revenus pérennes pour assurer leur viabilité, parfois leur survie, le plus souvent dans des régions reculées, démunies, difficiles d’accès et en proie aux violences de guerres interminables. Ainsi, pour différentes ONG spécialisées dans le soutien aux médias africains, j’ai eu la chance d’aller travailler plus de cinquante fois en Afrique, au Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, en Guinée, au Libéria, Sierra Leone, Madagascar, Niger, Tchad, Tunisie… Mais c’est en République Démocratique du Congo que je suis allé le plus souvent ; 26 missions en 15 années, à Kinshasa mais aussi dans la plupart des provinces de cet immense pays chaotique. Chacune de ces missions fut une aventure humaine et professionnelle hors normes. Des rencontres inoubliables, des émotions intenses, des expériences improbables et heureusement de nombreuses réussites qui ont permis de changer des trajectoires d’hommes et de femmes engagés, de nourrir des familles, de soutenir des communautés, de booster des entreprises. Autant d’histoires qui ont renforcé mon engagement et ma motivation pour ce job, malgré les risques et les difficultés quotidiennes lors de ces nombreux voyages au fond de la brousse.
MC - Mes premières formations à l’étranger m’ont amené chez Hit Radio au Maroc puis chez RFM à Dakar mais c’est à par/r de 2007 que j’ai vraiment commencé à parcourir l’Afrique pour l’ONG suisse la Fondation Hirondelle et les stations partenaires de la plus grande radio d’Afrique, Radio Okapi. Mes missions consistaient à aider des radios communautaires à développer des revenus pérennes pour assurer leur viabilité, parfois leur survie, le plus souvent dans des régions reculées, démunies, difficiles d’accès et en proie aux violences de guerres interminables. Ainsi, pour différentes ONG spécialisées dans le soutien aux médias africains, j’ai eu la chance d’aller travailler plus de cinquante fois en Afrique, au Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, en Guinée, au Libéria, Sierra Leone, Madagascar, Niger, Tchad, Tunisie… Mais c’est en République Démocratique du Congo que je suis allé le plus souvent ; 26 missions en 15 années, à Kinshasa mais aussi dans la plupart des provinces de cet immense pays chaotique. Chacune de ces missions fut une aventure humaine et professionnelle hors normes. Des rencontres inoubliables, des émotions intenses, des expériences improbables et heureusement de nombreuses réussites qui ont permis de changer des trajectoires d’hommes et de femmes engagés, de nourrir des familles, de soutenir des communautés, de booster des entreprises. Autant d’histoires qui ont renforcé mon engagement et ma motivation pour ce job, malgré les risques et les difficultés quotidiennes lors de ces nombreux voyages au fond de la brousse.
LLPR - Vend-on de la pub radio de la même manière en Afrique ?
MC - Au fil des années, mes formations sont devenues des partages d’expériences. J’apprends et je découvre de nouvelles idées pour vendre de la pub radio chaque jour. J’ai appris beaucoup plus depuis que j’interviens dans des radios internationales que lorsque je dirigeais mes équipes commerciales en Suisse romande. Cette expérience internationale m’a placé devant toutes les situations possibles et imaginables. Vendre de la pub radio à des importateurs indiens à Freetown (Sierra Leone), à un commerçant libanais à Bangui (Centrafrique), à des marchands touaregs à Goz Beida (Tchad) ou à un chef coutumier à Kindu au cœur de la RDC est à chaque fois un challenge improbable.
Ces situations extrêmes m’ont permis de développer une méthode de vente universelle, basée sur la créativité, comme le savent toutes celles et ceux qui ont suivi mes formations. Dans chaque ville, chaque pays, on m’a souvent accueilli avec une même mise en garde ; "Ici c’est différent, ce n’est pas comme ailleurs, la culture locale n’est pas ouverte à la publicité radio, les méthodes qui marchent chez vous ne peuvent pas fonctionner ici, etc." Mais au fil de mes expériences, j’ai observé que s’il y a partout une ambiance, des coutumes autochtones, auxquels il faut savoir s’adapter immédiatement, les problématiques et les solutions sont les mêmes pour tous les commerciaux. Ainsi, ma méthode universelle est basée sur une grande prépara/on, adaptation, et sur la présentation d’une idée créative dès le début de l’entretien, avec une empathie sincèrement destinée à aider l’annonceur à développer son business. Il ne s’agit pas de vendre de la pub radio mais de vendre les produits et services des commerçants qui n’ont en général aucune compétence en marketing. Et ça marche, le plus souvent sans difficulté et dans la bonne humeur ! Après 20 ans de mises en pratique dans 34 pays et outre mers différents, je peux sereinement certifier l’universalité de ma méthode.
MC - Au fil des années, mes formations sont devenues des partages d’expériences. J’apprends et je découvre de nouvelles idées pour vendre de la pub radio chaque jour. J’ai appris beaucoup plus depuis que j’interviens dans des radios internationales que lorsque je dirigeais mes équipes commerciales en Suisse romande. Cette expérience internationale m’a placé devant toutes les situations possibles et imaginables. Vendre de la pub radio à des importateurs indiens à Freetown (Sierra Leone), à un commerçant libanais à Bangui (Centrafrique), à des marchands touaregs à Goz Beida (Tchad) ou à un chef coutumier à Kindu au cœur de la RDC est à chaque fois un challenge improbable.
Ces situations extrêmes m’ont permis de développer une méthode de vente universelle, basée sur la créativité, comme le savent toutes celles et ceux qui ont suivi mes formations. Dans chaque ville, chaque pays, on m’a souvent accueilli avec une même mise en garde ; "Ici c’est différent, ce n’est pas comme ailleurs, la culture locale n’est pas ouverte à la publicité radio, les méthodes qui marchent chez vous ne peuvent pas fonctionner ici, etc." Mais au fil de mes expériences, j’ai observé que s’il y a partout une ambiance, des coutumes autochtones, auxquels il faut savoir s’adapter immédiatement, les problématiques et les solutions sont les mêmes pour tous les commerciaux. Ainsi, ma méthode universelle est basée sur une grande prépara/on, adaptation, et sur la présentation d’une idée créative dès le début de l’entretien, avec une empathie sincèrement destinée à aider l’annonceur à développer son business. Il ne s’agit pas de vendre de la pub radio mais de vendre les produits et services des commerçants qui n’ont en général aucune compétence en marketing. Et ça marche, le plus souvent sans difficulté et dans la bonne humeur ! Après 20 ans de mises en pratique dans 34 pays et outre mers différents, je peux sereinement certifier l’universalité de ma méthode.
LLPR - Quels furent vos voyages les plus marquants ?
MC - En dehors de l’Afrique et des outre mers, mes interventions les plus marquantes se sont déroulées à Papeete, Ramallah ou à Québec, où j’ai été accueilli avec tant de bienveillance. Les formateurs le savent, la force des rencontres et la puissance des qualités humaines que l’on croise dans les situations chargées d’émotions ne laissent jamais indifférents. Il m’a souvent fallu quelques jours pour me remettre de ces sensations intenses au retour de lointains voyages...
MC - En dehors de l’Afrique et des outre mers, mes interventions les plus marquantes se sont déroulées à Papeete, Ramallah ou à Québec, où j’ai été accueilli avec tant de bienveillance. Les formateurs le savent, la force des rencontres et la puissance des qualités humaines que l’on croise dans les situations chargées d’émotions ne laissent jamais indifférents. Il m’a souvent fallu quelques jours pour me remettre de ces sensations intenses au retour de lointains voyages...
Michel Colin à Goz Beida (Est Tchad) en 2012
LLPR - À quel moment avez-vous commencé à produire des formations en ligne ?
MC - Dès 2016, j’ai commencé la transforma/on digitale de mes modules de formations en produisant des parcours complets en vidéo associés à un suivi des stagiaires en visio. Cela me permettait déjà de limiter les déplacements et d’op/miser le temps passé à raconter les mêmes histoires. Puis, la pandémie a boosté l’intérêt des commerciaux pour des formations à distance et ma formule d’accompagnement continu, Le Briefing, a pris son envol. Dès lors, j’ai développé la formule à distance et réduit mes formations présentielles. Pour la 9e année, Le Briefing 2024 est désormais suivi par 250 commerciaux. travaillant pour 40 radios ou régies, représentant au total plus de 150 stations.
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LLPR - Quelle est votre dernière innovation ?
MC - Pour célébrer ces 20 années sur le terrain à travers plusieurs crises majeures et dans le but de rendre accessible une masse considérable de contenus pratiques et intemporels pour les commerciaux radio, j’ai créé Radiopub.cloud. Cette plateforme de ressources unique au monde est la compilation de tous les modules de formation à distance développés depuis 2016 et de tous les contenus u/les et spots radios collectés durant 20 années de formation de commerciaux radio dans 34 pays et outre-mer. C’est une mine d’or pour les commerciaux radio. De nouveaux contenus alimenteront régulièrement au fil de l’année la plateforme accessible sur abonnement.
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Le calendrier Mediatic 2025 vient de paraître ! 
