LLP - Midi Ensemble gagne 123.000 auditeurs en une vague. Comment expliquer une installation si rapide d'un nouveau programme ?
Tout d'abord, je ne suis pas seule à animer ce programme, il y a David Aussillou qui est un très bon journaliste, je pense qu'on a donné tous les deux un peu de vivacité. Nous sommes arrivés, nous étions nouveaux, et nous avions envie de faire des choses, donc nous avons sans doute apporté un peu de dynamisme sur la tranche.
Ensuite de mon côté, j'essaie de choisir les invités en fonction de ce que je sais du réseau France Bleu, car nous sommes vraiment à la disposition des 44 stations de France Bleu et de ce qu'ils ont envie d'entendre.
Ce que j'ai vraiment constaté de façon très évidente c'est à quel point France Bleu a une importance dans le coeur des gens du fait de sa proximité. Je suis allée beaucoup en région et j'ai remarqué que les gens pensent quasiment que je suis dans leur station locale. Tout a été fait pour que les auditeurs s'approprient vraiment la tranche dans le contexte de la proximité qui est la force de France Bleu. C'est cette relation très particulière avec l'auditeur qui m'a attiré lorsque j'ai choisi de rejoindre France Bleu. Lorsque nous sommes en région, les gens viennent me voir et me disent : moi je ne laisserai pour rien au monde "MA" station, "MA" radio. Ils se l'approprient, c'est quelque chose d'important. Nous avons compris cette donne de départ et on est venus s'intégrer dans le réseau, en apportant ce qu'on pouvait apporter depuis Paris, c'est-à-dire la présence de stars de haut niveau : on a eu une programmation exceptionnelle depuis janvier, de Dany Boon à Jean Reno, de Jean-Pierre Chevènement à Julie Depardieu, nous avons eu une palette vraiment intéressante de gens qui sont passionnants.
En même temps, dans notre démarche et dans notre façon de travailler, on est très sensible aux remontées, on n'essaie pas de leur dire : "voilà, on vous envoie quelque chose de Paris et c'est comme ça". Nous sommes vraiment à l'écoute de ce qu'on nous demande dans les 44 stations et je pense que c'est cela qui a fonctionné.
Ensuite de mon côté, j'essaie de choisir les invités en fonction de ce que je sais du réseau France Bleu, car nous sommes vraiment à la disposition des 44 stations de France Bleu et de ce qu'ils ont envie d'entendre.
Ce que j'ai vraiment constaté de façon très évidente c'est à quel point France Bleu a une importance dans le coeur des gens du fait de sa proximité. Je suis allée beaucoup en région et j'ai remarqué que les gens pensent quasiment que je suis dans leur station locale. Tout a été fait pour que les auditeurs s'approprient vraiment la tranche dans le contexte de la proximité qui est la force de France Bleu. C'est cette relation très particulière avec l'auditeur qui m'a attiré lorsque j'ai choisi de rejoindre France Bleu. Lorsque nous sommes en région, les gens viennent me voir et me disent : moi je ne laisserai pour rien au monde "MA" station, "MA" radio. Ils se l'approprient, c'est quelque chose d'important. Nous avons compris cette donne de départ et on est venus s'intégrer dans le réseau, en apportant ce qu'on pouvait apporter depuis Paris, c'est-à-dire la présence de stars de haut niveau : on a eu une programmation exceptionnelle depuis janvier, de Dany Boon à Jean Reno, de Jean-Pierre Chevènement à Julie Depardieu, nous avons eu une palette vraiment intéressante de gens qui sont passionnants.
En même temps, dans notre démarche et dans notre façon de travailler, on est très sensible aux remontées, on n'essaie pas de leur dire : "voilà, on vous envoie quelque chose de Paris et c'est comme ça". Nous sommes vraiment à l'écoute de ce qu'on nous demande dans les 44 stations et je pense que c'est cela qui a fonctionné.
LLP - Une tranche nationale dans un réseau local, est-ce aussi un besoin exprimé par les auditeurs en région ?
Oui je pense, car on ne peut pas non plus vivre que complètement sur sa région. Ce qu'il y a de très intéressant en région, c'est d'avoir des informations locales, la météo locale... bref de savoir tout ce qu'il se passe dans la région. Mais une fois qu'on a fait ça, on n'est pas pour autant coupé du reste du territoire et il y a donc des tas d'autres choses à faire. Dans les 44 stations, ils ne peuvent pas avoir séparément 44 fois Jean Reno par exemple. D'où l'intérêt pour nous de le leur proposer, donc c'est très complémentaire.
LLP - Que vous a dit Claude Perrier ce mardi matin à la publication des sondages ?
Il était très content, et ils ont fait un communiqué. Ce qu'ils ont surtout souligné, c'est l'importance de la progression sur une vague parce l'année dernière, à la même époque, il y avait une tempête sur la France, et les chiffres étaient un peu faussés à la hausse comme en toute période de grandes intempéries météorologiques où évidemment le besoin d'information de proximité se fait ressentir sur les audience d'un média comme France Bleu. Du coup, nous sommes très contents de notre progression de 123.00 auditeurs sur une vague, et surtout nous espérons que nous allons continuer à progresser !
LLP - Du coup, l'émission est confortée jusqu'à l'été ? Et à la rentrée ?
Bien-sûr, nous allons continuer dans les prochains mois à travailler pour améliorer l'émission. Logiquement, nous verrons pour la rentrée, nous allons en reparler, nous allons continuer si on en a envie des deux côtés !
LLP - Vous avez une longue carrière en radio puis en télé. Pourquoi être revenue à vos premières amours, à savoir la radio ?
J'ai passé en effet les 7 premières années de ma vie professionnelle à France Inter dans l'Oreille en Coin les dimanches après-midi. Cette année, en télévision, c'était un peu une année de transition pour moi puisque ma dernière émission sur France 3 s'est arrêtée un peu brutalement et je n'avais pas envie de repartir sur quelque chose de nouveau immédiatement, je voulais me laisser le temps de réfléchir. Claude Perrier m'a alors proposé de venir sur France Bleu et j'ai accepté immédiatement ; ça m'a tout de suite intéressé parce qu'il y a cette proximité et cette volonté sur France Bleu de sortir un peu peut-être d'un certain snobisme parisien pour aller à la rencontre de la France, une approche complètement différente et passionnante.
LLP - C'est beaucoup de préparation de concevoir une émission comme Midi Ensemble ?
Oui, beaucoup. Frédéric Lopez, d'ailleurs, s'était arrêté au bout de quelques mois. Pour le faire consciencieusement il faut beaucoup travailler, et ce quelque soit l'expérience. Déjà, je dois lire les livres ou voir les films (comptez deux ou trois heures à chaque fois) puis ensuite j'écris un peu mes émissions, il faut compter quatre heures supplémentaires. Vous ajoutez les déplacements en province, qui ont lieu à l'heure actuelle une fois par mois, mais que l'on souhaiterait développer... Nous partons la veille puis restons la journée sur place. C'est beaucoup de travail mais c'est très stimulant !